Plantes VS poux,gale et teigne
Les gales:
Ce que l’on nomme des gales sont en fait des maladies provoquées par différents parasites comme les sarcoptes, les psoroptes et les chorioptes.
L’étude F. Macchioni et al (2004) indique que la camomille ( Matricaria) est très efficace contre les Psoroptes Cuniculi.
Selon cet auteur, l’HE de feuilles de laurier noble serait très active sur ce même parasite.
Srivastevia et Shodia (1960) , ont montré les effets du genévrier ( Juniperus communis) sur les Psoroptes.
Contre Psoroptes, l’armoise ( Artemisia Vulgaris) est reconnue active dès 1940 par Calos.
Psoroptes Cuniculi est également sensible à l’HE de lavande.
Flamini G. indique l’effet très prononcé du linguatule, du géraniol, du nérol, du menthol, du 4-terpinéol sur P. Cuniculi.
Dakshinakar et al, reportent l’efficacité de annona squamosa sur P. Cuniculi.
Maegi et al ont réalisé (2006) une étude sur l’activité de différentes plantes sur Sarcoptes Scabei.
Les extraits d’absinthe et de tanaisie furent très efficaces.
Toujours sur Sarcoptes Scabei, l’huile de neem est très efficace.
S. Scabei est aussi détruit par l’Huile Essentielle (HE) de tea tree (Melaleuca Alternifolia).
Les feuilles de tabac ( Nicotiana Tabacum) donnent une protection d’environ un mois contre les Sarcoptes, les Psoroptes et Demonex.
Le pyrèthre ( Chrysanthemum indicum) fut très utilisé sur les agents des gales.
Tinospora Cordifolia est utilisée traditionnellement contre les agents de la gale.
Les poux:
L’étude d’Ariel Ceferino Toloza et al (2006) évalue l’efficacité de quelques HE sur les poux humains (Pediculus Humanus Capitis) et indique la grande activité de Myrcianthes Cisplantensis et de plusieurs variétés d’eucalyptus.
En effet, le 1,8 cinéol et l’anisol sont de très bon répulsifs.
Mais l’étude souligne surtout l’effet remarquable de l’HE de menthe Pouliot ( Mentha Pulegium), liée à sa teneur en pulégone.
En 2007, l’auteur prouve l’efficacité de différentes molécules naturelles présentes dans différentes HE sur les poux humains.
L’ordre croissant d’activité fut: limonène/ linalol/ 1,8 cinéol/ acétate de menthol.
Sur ces résultats très encourageants , le même auteur réalise en 2009, une étude portant sur l’efficacité d’HE de différentes variétés d’eucalyptus.
Elle conduit à des résultats très intéressants: les HE sont très actives.
Veronika M. et al (2009) testent l’efficacité de différentes plantes sur Dermanyssus Gallinae, le poux rouge, principal parasite externe des volailles.
Les auteurs estiment que seuls le pure jus d’ail et le pyrèthre sont efficaces.
La tanaisie, la fougère mâle et le thuya semblant intitules aux doses utilisées.
Georgea D.R. et al (2009) ont démontrés la grande efficacité des He de thym, Manuka, Palmarosa, Caraway, Spearmint, poivre noir et genévrier sur le poux rouge des volailles.
Abdel-Ghaffar F. et al (2009), prouvent l’efficacité de produits à base de neem contre Dermanyssus Gallinae.
Contre le même parasite, Kim S. I. et al (2007) ont validés l’usage de Cinnamomum camphra, Eugenia caryophylata, mentha Arvensis, Illicium verum.
Les puces:
L’étude de Hink W. F. et al (1988) avait prouvé l’activité du linguatule contre la puce des animaux domestiques ( Ctenocephalides felis).
Hink W. F. (1986) a aussi réalisé l’étude de la propriété du D-limonène à éradiquer les puces.
Guerrini V. H. et al (1998) ont démontrés l’efficacité du neem ( Azadirachta Indica) sur Ctenocephalides Felis.
Ribeiro F. et al (2008) , ont confirmé l’action du neem sur le parasite.
Mais c’est probablement les études de Renapurkar D. M. qui proposent le plus d’intérêt ici: l’auteur a évalué l’effet de différents extraits de plantes sur la puce du rat ( Xenopsylla Cheopis).
Les plantes les plus actives sont l’Acore odorant ( Acorus Calamus ); l’ail; l’Annona Squamosa; le basilic exotique ( Ocimum Sanctum ).
L’armoise est selon Renapurkar et al (1984) aussi destructrice de puces que les organochlorés et l’organophosphate (produits de synthèses habituellement utilisés).
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