Maladies et phyto 3
Fourchet ou dermatite interdigitée
C’est l’infection de l’espace entre les ongles.
Elle provoque des boiteries ou du piétinement sur place.
En externe : HE de laurier noble, de girofle, de tea tree, de ciste ladanifère à pinène.
Appliquer le mélange pur ou dilué à 50% dans l’huile.
HE de laurier, de lavande, de thym à thymol, de girofle, de tea tree semble plus efficace.
Gastro-entérite (Voir Diarrhées)
Plusieurs virus peuvent provoquer des gastro-entérites marquées par la diarrhée.
Ce sont principalement : les rotavirus, les coronavirus, les torovirus, les parvovirus.
Les astrovirus et les calicivirus sont parfois également présents.
Donner de l’ail, de l’échinacée, de l’astragale, du thym.
La réglisse est excellent anti-inflammatoire du système digestif.
La guimauve et l’écorce d’orme rouge adouciront les organes.
La mélisse, la sauge, la menthe et l’anis sont également intéressantes dans la parvovirose.
Chez les jeunes une réhydratation est indispensable avec des infusions de thym et de feuilles de noyer additionnées de sel et de miel.
Une combinaison d’aigremoine, de berberis, de menthe et de guimauve peut être intéressante.
Glaucome
Maladie de l’œil provoquée par une augmentation de la pression intraoculaire avec atteinte de la tête du nerf optique.
L’altération de la vue et la cécité peuvent se produire.
Causes : maladies oculaires mal ou non traitées (uvéite, conjonctivite, traumatisme) ; l’augmentation de la pression dans les veines orbitaires ; certains médicaments comme les corticoïdes ; une mauvaise élimination du liquide de l’œil (l’humeur aqueuse) est la cause du glaucome primitif.
L’humeur aqueuse assure le maintien du volume de l’œil et sa nutrition.
Si l’évacuation du liquide ne se fait pas , il y a accumulation et cela augmente la pression.
Le symptôme caractéristique c’est l’augmentation de la taille de l’œil ou la tendance à son extériorisation.
Traitement : la myrtille est le grand spécifique des troubles des yeux.
Le ginkgo, le coleus forskohlii, la sauge sont intéressantes mais le traitement le plus efficace reste les graines de fenouil.
Gourme
C’est une maladie très contagieuse provoquée par une bactérie : Streptococcus equi.
Apparition brutale d’une fièvre élevée, abattement, jetage parfois purulent.
Les ganglions lymphatiques sont très rapidement atteints et gonflent de façon impressionnante.
Il y a parfois une gêne à la déglutition et même de la respiration.
La guérison survient généralement spontanément : les abcès se percent.
La complication la plus grave est la migration des abcès vers les poumons.
L’ail cru broyé (60 g à 100 g ) et l’échinacée lutteront très efficacement contre l’infection.
Sauge et thym seront rajoutés éventuellement.
Ortie, cassissier, pin, radis noir, fruit de l’églantier et noisetier peuvent être donnés par sécurité.
Aromathérapie :
L’HE d’eucalyptus est à donner en interne et en externe.
Mélange d’HE de tea tree , d’origan, de romarin et de basilic.
Grippe (Influenza)
La grippe est une maladie très contagieuse provoquée par un virus appelé Influenza.
La fièvre élevée, la toux, le jetage sont présents.
Il faut faire baisser la fièvre : fleurs de sureau ; sauge.
Contre le virus : échinacée, ail, eucalyptus, pin.
Contre la toux : bouillon blanc, marrube blanc, hysope, thym, réglisse, anis vert.
Comme adoucissant : guimauve et réglisse.
Aromathérapie : HE d’eucalyptus, de tea tree, de ravintsara.
Grossesse nerveuse
Donner de l’armoise après les chaleurs.
Hémorragie
On appelle hémostase l’ensemble des phénomènes physiologiques responsables de l’arrêt de l’hémorragie.
On distingue généralement trois étapes principales.
La première , dite vasculaire, permet aux vaisseaux de se contacter (diminution du calibre des vaisseaux) : c’est la vasoconstriction.
Elle est liée à la libération d’adrénaline.
La deuxième, dite plaquettaire fat intervenir les plaquettes sanguines. Ce sont petits éléments très fragiles. Ils s’accumulent sur les zones ayant subies le traumatisme (des vaisseaux altérés).
Ils forment alors un thrombus blanc, une sorte de bouchon perméable au sang.
La dernière étape est la coagulation , qui fait intervenir le plasma.
Plusieurs facteurs (facteur XII de Hageman, facteurs anti-hémophiles A et B, facteur X de Stuart, facteur V) présents dans le sang normalement vont former ensemble la thromboplastine activée ou thrombokinase.
Puis, en présence de calcium et de la prothrombine du plasma, la thrombokinase se transforme en thrombine.
On a alors la formation du caillot : c’est la modification d’un protéine du plasma (la fibrinogène) en contact avec la thrombine.
La fibrinogène se scinde en de plus petits éléments qui forment une chaîne (la fibrine) et piègent les globules rouges.
En contact de l’air, le sang coagulé et la lymphe sèchent : la croûte apparaît.
En cas d’hémorragie plus importante, il faut appuyer sur la zone atteinte et appliquer de l’agaric du chêne (amadou), de la ciste ladanifère, de l’écorce de chêne, de la consoude, de l’achillée, de la bouse à pasteur, du seigle ergoté.
Hémorragie génitale
Décoction d’hamamélis ou de noisetier.
Donner des feuilles de lierre grimpant, ou de l’herbe à robert (géranium).
Lavage du vagin avec une infusion d’écorce de chêne.
Faire boire une forte infusion de feuilles de framboisier puis utiliser une lotion de calendula.
Hépatite
C’est l’inflammation du foie.
Les causes peuvent être très différentes : intoxication (par des plantes ou des médicaments), infections virales le plus souvent, parasitaire (douves).
Rôle du foie :
C’est la veine porte de l’intestin qui apporte au foie toutes les substances absorbées par le tube digestif.
Il y a deux conduites d’évacuation : les veines sus-hépatiques (qui transportent des substances utile à l’organisme) et le canal biliaire qui déverse dans l’intestin les déchets.
Il faut une grande quantité d’oxygène pour réaliser tout cela : il est apporté par l’artère hépatique.
Les cellules hépatiques principales (hépatocyte) sont chargées de filtrer le sang.
Le foie régule le taux de glucose dans le sang sous l’influence des hormones pancréatiques.
S’il y a trop de sucre, les cellules hépatiques le stocke sous forme de glycogène et dans le cas contraire, le glycogène est déversé sous forme de glucose.
Le foie, peut à partir des protéines et des graisses, remplacer le manque de glycogène.
Le foie stocke aussi les graisses sous forme de triglycérides.
Le foie stocke aussi les protéines ou les détruits : cela provoque dans le dernier cas , la circulation d‘ammoniac dans le sang s’il y a vraiment excès sinon le foie transforme l’ammoniac en urée qui est évacué par les reins.
Le foie stocke aussi certaines vitamines et minéraux .
A part le rôle de « grenier » de l’organisme, le foie sert à détoxifier.
Il inactive et détruit par la bile ou l’urine : l’ammoniac, le cholestérol, les hormones, les toxiques.
Traitement : combinaison de chardon marie, de feuilles d’artichaut, de romarin.
Ou curcuma, fumeterre, chicorée sauvage, schizandra, bupleurum.
Gentiane, gaillet gratteron et pissenlit en complément.
Lutter contre la cause.
Herpesviroses équines
Il s’agit de différents virus.
L’herpesvirus 1 (EHV1) provoque trois maladies différentes : la respiratoire qui se caractérise par une rhinopneumonie (conjonctivite, jetage muco-purulent, toux, fièvre) ; la forme associant un avortement au dernier tiers de la gestation ou une mortinatalité des jeunes quelques jours ou semaines après la naissance ; la forme nerveuse (symptômes proche de ceux de la rage : fièvre importante, réagit au moindre petit bruit de façon exagérée, faiblesse des membres, démarche ébrieuse…).
EHV2 provoque des pharyngites ou des conjonctivites bénignes.
EHV3 provoque des pustules sur l’appareil génital, les lèvres, les naseaux et donne des conjonctivites.
EHV4 provoque une rhinopneumonie, des avortements parfois mais pas de forme nerveuse.
Traitement : ail, échinacée, astragale, berberis, réglisse.
Opuntia streptacantha inhiberait fortement le virus.
Hypertension
On utilisera un excellent régulateur cardiaque : l’aubépine en combinaison avec l’ail et les plantes riches en berberine.
Hypotension
L’aubépine, toujours !
Le café et le thé sont utiles mais peuvent être remplacés par l’hysope, le romarin, la sauge, la menthe, la marjolaine, le cèdre ou le pin.
Ictère
C’est le signe caractéristique d’un trouble du foie.
Les muqueuses de l’œil, de la bouche se teintent en jaune.
Traitement : pissenlit, gentiane, , chardon marie, romarin, artichaut, gaillet gratteron, fumeterre, gingembre.
Infections urinaires
Ce sont les cystites et les colibacilloses urinaires.
Toutes les plantes contenant de l’arbutine (canneberge, busserole, myrtille) seront indiquées.
De même les plantes contenant de l’huile de moutarde (capucine et raifort) permettront la guérison.
La bruyère calmera les crises de douleur.
Inflammation
Il s’agit d’une réaction de l’organisme face à une irritation de causes différentes : traumatismes, troubles du métabolisme, infections, irradiations, brûlures…
Il existe deux sortes d’inflammations : des inflammations primaires ou aiguës ont une cause immédiate et localisée ; les inflammations secondaires sont des réactions dont le processus est éloigné de la zone clinique.
L’inflammation se produit selon plusieurs étapes : la première est dite congestive (apparition de la chaleur, de la douleur, de la fièvre,…) liée à une vasodilatation artériolaire.
La seconde est appelée exsudative : il y a formation d’un œdème (le liquide plasmatique s’infiltre dans des régions où il n’est pas présent normalement).
La troisième est dite proliférative : il y a infiltration de cellules (c’est la granulation) du type immunitaire (leucocytes, macrophages) et conjonctif (de la peau : les fibroblastes).
Le tissu de granulation peut se différencier en granulome.
La quatrième et dernière phase , nommée nécrotique, est la sclérose du tissu de granulation.
La vasodilatation est liée à des protéines spéciales (des enzymes) dites protéolytiques qui sont activées et libèrent de la sérotonine et de l’histamine.
La douleur est provoquée par la libération par les enzymes protéolytiques de la bradyknine et de prostaglandines E2 (dont les leucotriènes).
Un exemple d’inflammation, le cas de l’arthrite.
Dans l’articulation ce sont les chondrocytes qui jouent un rôle clé dans le processus inflammatoire.
Les chondrocytes sont des cellules indispensables au cartilage.
Quand un chondrocyte est activé il synthétise plus d’ADN, de collagène.
Le taux de protéoglycannes (molécules composant la matrice extra-cellulaire) diminue.
La baisse est liée à quatre enzymes dégénératives principales (on les appelle les métalloprotéinases de matrice ou MMP) qui ont été produites par les chondrocytes.
Il s’agit des stromélysines (MMP3) ; des collagénases (MMP1) ; les gélatinases (MMP2) et les agrécanases.
Quels agents dégradent le cartilage ?
Les cytokines pro-inflammatoires qui activent les chondrocytes.
Ce sont le tumor necrosis factor, l’InterLeukine G (IlG), l’Il-1beta, le leukemic inibitor factor (LIF).
Autre agent qui agresse l’articulation : la prostaglandine E2 (agent de la douleur).
Le monoxyde d’azote (NO) est présent en plus grande quantité dans un cartilage agressé que dans un sain.
Il se forme par dégradation d’un acide aminé ( L-arginine), plus précisément c’est l’oxydation de cet acide aminé (constituant des protéines) par une enzyme (la NO synthétase inductible).
Les radicaux libres comme le peroxyde d’hydrogène (H2O2) sont produit par les macrophages et les neutrophiles.
La substance P est un neurotransmetteur produit par la membrane synoviale.
Enfin, il y a le facteur de croissance : l’insuline-like growth factor 1 (IGF1) et le transforming growth factor beta (TGF beta).
La dégradation des phospholipides membranaires lors d’une réaction de péroxydase (POX), la phospholipase A2 (inhibée par les glucocorticoïdes) conduit à la formation d’acide arachidonique.
La dégradation de cette dernière produit des prostaglandines E2 au cours d’une réaction appelée : la cyclooxygénase (COX).
Les ainti-inflammatoires non stéroidiens ou AINS agissent sur la COX mais pas sur la POX.
Les AIS les plus connus sont le cortisol (cortisone naturelle ou hydrocortisone) ; la prednisolone, la prednisone, la méthylprednisolone, la betamethazone et la dexamethazone.
La dexaméthazone et la betamethazone sont 25 fois plus puissant que le cortisol.
Les AINS les plus connus sont l’aspirine, l’ibuprofène, le phénylbutazone et l’indomethacine.
L’ ibuprofène et le phénylbutazone sont 2 à 4 fois plus anti-inflammatoires que l’aspirine.
L’indomethacine et le piroxican sont environ 15 fois plus puissant que l’aspirine.
Les anti-inflammatoires sont des agents capables de stopper la production d’histamine, de sérotonine, de prostaglandines ou d’inactiver les enzymes protéolytiques.
Anti-inflammatoire naturels :
Le Boswellia serrata et le curcuma sont très puissant mais leur action est la moitié de celle de la dexamethasone.
Le bidens pilosa serait plus puissant que cette molécule de synthèse.
Le cassissier est aussi puissant que l’indomethacine.
La datura est aussi efficace que la betamethazone.
L’harpagophytum est équivalent à la phénylbutazone.
De même pour la morelle noire.
La réglisse à une action similaire à la prednisolone.
La reine des prés et le saule ont une action identique à celle de l’aspirine.
Insuffisance cardiaque
Lorsqu’une insuffisance cardiaque s’installe, le corps est mal irrigué en sang et donc en oxygène.
L’organisme s’adapte en privilégiant alors l’apport du sang vers le cerveau et le cœur.
La baisse d’oxygénation des reins entraine une rétention d’eau et une baisse du volume de l’urine.
Le rein mal irrigué provoque peu à peu une stagnation du sang dans le cœur.
Le signe caractéristique est des extrémités froides, un œdème pulmonaire (hypersalivation, trouble de la déglutition), de la diarrhée , une arythmie.
Donner de l’ail ou du ginkgo, des plantes à berbérine, du coleus forskohlii, de la sauge miltiorrhiza.
Les plantes qui ralentissent le rythme cardiaque sont : tilleul, réglisse, gui, lobelia inflata, valériane, muguet…
Les palpitations demandent l’utilisation de la digitale.
Insuffisance hépato-cellulaire
Trouble du fonctionnement du foie : lorsque plus de 70 % de cet organe a perdu sa fonction.
Les causes sont surtout les hépatites et les cirrhoses.
Symptôme : abattement, ictère, saignements superficiels (ecchymoses) ou épistaxis.
Le foie ne jouant plus son rôle, il y aura des troubles plus sévères ensuite : hypo-glycémie, hypoalbuminurie, hypo-urémie…
Traitement : achillée, chicorée, rehmannia et bupleurum .
Ou chicorée, artichaut, chardon marie et romarin.
Insuffisance rénale chronique
On parle d’insuffisance rénale lorsque les reins ne fonctionnent plus qu’à 25% de leur capacité.
Une hémorragie interne, une néphrite aiguë d’origine infectieuse ou toxique, l’obstruction des voies urinaires (calculs, tumeurs) peuvent provoquer une IRChronique.
Le diabète et l’hypertension sont également des causes.
Symptômes : mictions plus fréquentes, urines troubles ou teintées de sang, abattement ou fatigue, amaigrissement.
Le cordyceps, la chicorée, l’astragale, les graines d’orties, le tribulus terrestris, la rhubarbe de chine, le solidago, pissenlit, myrtille, rehmannia .
Combiner 4 plantes cités pour diminuer le taux de créatinine, de substances azotées, etc…
Kératite
C’est l’inflammation de la cornée.
Différentes causes sont possibles comme dans les cas de la conjonctivite.
Même traitement que celle-ci : jus de citron, etc…
La kératite virale du chat est provoquée par un herpesvirus de type 1.
Elle sera calmée par la mélisse (interne et externe), l’isatis et le berbéris.
Leptospirose
Maladie provoquée par la bactérie du genre Leptospira.
Les rongeurs sont les principaux vecteurs de la maladie car leur urine infectée peut contaminer le foin, la paille…
Le début de l’affection est une fièvre pendant une semaine.
Puis apparaissent trois formes différentes :
-forme générale : c’est l’infection rapide et totale (ictère, coliques, l’animal boit et urine beaucoup, l’urine est colorée en rouge ou marron : sang, diarrhée).
Enfin apparaît l’anémie et les troubles nerveux (incoordination motrice).
-forme oculaire : c’est l’atteinte de l’œil ; conjonctivite puis kératite. Il y a rémission spontanée puis réapparition jusqu’à la cécité.
-forme génitale : elle est également chronique ; la parturition est prématurée et le jeune est parfois atteint d’uvéite.
La mère atteinte produit si peu de lait que le petit peu mourir de faim.
Traitement : ail, échinacée, isatis ou myrrhe et propolis en interne.
Utiliser des désinfectants urinaires comme cité dans la cystite.
Soutenir le foie : romarin, artichaut, chardon marie, chicorée sauvage…
Désinfecter l’œil : berbéris, isatis, citron…
Listériose
La maladie est causée par Listeria, un type de bactérie très répandu dans la nature et qui colonise facilement les aliments de mauvaises qualités ou mal conditionnés.
Il existe trois formes de la maladie :
-forme nerveuse : on observe une encéphalite.
-forme génitale : les femelles en gestation ont subitement la diarrhée (profuse), une fièvre élevée et finissent par avorter.
La naissance est difficile : rétention du placenta, mammites ou métrites pouvant conduire à une septicémie.
Le traitement phytothérapique est celui des infections bactériennes graves : ail, échinacée ou baptisia, isatis, berberis, myrrhe et propolis seront combinés.
Aromathérapie : voie orale,
HE de sarriette ou de thym ou d’origan, de tea tree, de cannelle, de girofle, de romarin.
Lymphangite
Contre l’œdème : pissenlit, ortie, chiendent, gaillet gratteron, calendula.
Contre l’infection : ail et échinacée.
Pour la circulation sanguine : sarrasin, aubépine, achillée, marron d’inde, vigne rouge, mélilot.
Contre la douleur : saule, harpagophytum…
Météorisation
Chez les ruminants, on note deux sortes principales de météorisation :
-type gazeuse : avec pour origine la présence d’un corps étranger dans l’oesophage , un abcès, une tumeur, un ganglion très gonflé qui empêchent le flux d’aliments. Mais encore ayant pour origine un trouble de la motricité gastrique (hypocalcémie, paralysie des muscles, carence en sodium qui conduit à une stase gastrique ; atteinte du nerf vague : le réflexe d’éructation est inhibé ; excès d’aliments peu digestibles).
-type spumeuse avec pour origine des aliments très fermentiscibles ingérés en grande quantité.
La mousse est provoquée par les protéines de légumineuses ou l’herbe jeune).
Dans la première forme de météorisation, seul le flanc gauche est gonflé.
Dans la forme spumeuse : c’est le droit ou les deux côtés à la fois.
Traitement : donner à boire du café, du vin ou de l’eau de vie, des infusions de menthe, de camomille, de tilleul , de mélisse.
Ces substances sont toniques et arrêtent les fermentations.
Les substances alcoolisés , de plus, relancent la rumination.
Pour un bovin, donner un litre de vin fortement miellé.
Le miel va faciliter la rumination de l’animal car il donne un goût plus agréable aux aliments qui ont séjournés dans le rumen.
L’huile d’olive peut servir dans les indigestions spumeuses car c’est un agent très anti-fermentiscible et surtout anti-mousseux.
Donner 150 mL d’huile végétale.
La gentiane, l’absinthe, le gingembre, les feuilles de saule, stimulent le rumen.
Les graines d’anis, de cumin, de coriandre, de fenouil, de carvi,… favorisent l’expulsion des gazs.
Si la rumination ne se relance pas, il faut purger l’animal avec de l’aloes ou autres purgatifs drastiques.
Métrite
L’inflammation aiguë du vagin est souvent la suite d’une rétention placentaire, d’un avortement.
Donner des feuilles de framboisier, de la myrrhe, de l’ail, de l’échinacée.
Le black cohosh est un analgésique puissant du système reproducteur.
En externe , utiliser une lotion de calendula ou de millepertuis.
Myosites
Donner du pissenlit, chiendent, ortie, verge d’or , reine des prés.
En cas d’infection (nécrose musculaire) : ail, échinacée, myrrhe.
En cas de vives douleurs : saule et harpagophytum.
En externe : arnica, consoude.
Newcastle (maladie)
Causée par des paramyxovirus.
Elle est aussi appelée pseudo peste aviaire.
Il existe différentes formes de la maladie :
-suraiguë : mortalité brutale (1-2 jours) de 90 % des oiseaux.
-aiguë : abattement ; plumage hérissé ;cyanose des crêtes, diarrhée verdâtre ou hémorragique (noirâtre) ; dyspnée importante ; paralysie d’un ou plusieurs membres, mort le plus souvent.
-chronique :c’est les sujets qui ne sont pas mort dans la forme aiguë.
L’affaiblissement de l’organisme est si important que différentes infections peuvent se produire : mycoplasmose ; colibacillose ; pasteurellose ; chlamydiose …
-inapparente : frappe les pintades et les dindons ; les animaux ont des symptômes proche de ceux de la forme aiguë des poules mais avec une plus grande atteinte du système respiratoire (éternuements, toux, jetage abondant).
Traitement : pour abaisser la mortalité, on donnera de l’ail, des plantes à anthraquinones comme l’aloes ou le séné, azadirachta indica, mangifera indica, poivre noir, fénugrec.
L’éhinacée et l’astragale soutiendront les défenses immunitaires.
La sauge, la mélisse et la menthe poivrée contiennent le même tannin condensé antiviral.
La réglisse et la cannelle seront ajoutés également.
Le citron qui est actif in vitro e semble pas l’être in vivo.
Œdème
C’est une accumulation de liquide.
On observe un œdème dans le cas de troubles cardiaques (insuffisance cardiaque aiguë) ; dans le cas d’insuffisance rénale, d’une atteinte du foie (cirrhose, insuffisance hépatique).
Il faut traiter selon l’organe atteint.
Dans le cas d’œdème par rétention d’eau (troubles des reins), donner :
Cheveux de maïs, pissenlit, verge d’or, ortie, chiendent, persil.
Gaillet gratteron et calendula pour stimuler les vaisseaux lymphatiques.
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