Maladies et phyto 2
Cushing (maladie)
Cette pathologie est provoquée le plus souvent par l’apparition d’un adénome (prolifération de cellules) sur l’hypophyse (glande pituitaire).
Celle-ci produit adrénocorticotrophine ou ACTH, une hormone qui agit sur la glande surrénale et provoque un excès de cortisol (ou hydrocortisone) dans l’organisme.
Le cortisol augmente le taux de sucre dans le sang, abaisse les réponses du système immunitaire, perturbe le métabolisme des graisses, des protéines et des glucides.
Traitement : associé astragale membranaceous et bardane pour réguler la production de cortisol.
La plante Vitex agnus-castus semble des plus favorable dans l’aide des animaux atteints.
L’ail contre les risques d’infections.
Le chardon marie, l’artichaut comme tonique du foie.
La verge d’or comme diurétique.
La myrtille pour protéger les yeux de l’excès de sucre.
Cystite
Infection de la vessie.
Associé bruyère, épilobe rosé et busserole.
Ou donner des plantes comme l’orthosiphon, la pilosselle, le pissenlit, l’achillée.
Les excellents antibactériens urinaires sont la capucine et le raifort.
Démodécie canine
Maladie dermatologique d’origine parasitaire (demodex canis).
Les zones atteintes démangent l’animal et peuvent s’infecter.
Il existe de types de démodécies : la juvénile (frappant… les jeunes !) et celle de l’adulte.
Demodex canis est un parasite normalement contrôlé par l’organisme.
Mais chez les adultes affaiblis par une autre maladie, le parasite peut se propager.
La démodécie atteint le jeune sans qu’il y ai une maladie sous-jacente.
Le traitement consiste à donner des anti-inflammatoires et des acaricides (pour détruire les parasites en surnombre).
En médecine alternative on combine chez l’adulte des plantes anti-parasitaires, adoucissantes, purificatrices du sang et stimulant le système immunitaire.
L’application de pâte contenant de l’argemone du Mexique permet de détruire Demodex canis, de même que l’huile de neem.
L’HE d’eucalyptus et de tea tree formeront une solution anti-demodex.
L’HE de lavande calme le prurit et est légèrement acaricide.
La bardane et le pissenlit sont des dépuratifs pour l’adulte.
L’échinacée et le baptisia renforceront les défenses immunitaires.
En externe, le calendula désinfectera.
Dermatophilose
C’est une maladie cutanée provoquée par une bactérie : Dermatophilus congolensis et qui cause une perte de poils.
Les poils se collent par une substance séreuse jaune puis s’arrachent par le grattage.
La peau est alors mise à jour : elle est rouge et douloureuse pour l’animal.
Souvent une autre bactérie (staphylocoque) en profite pour s’installer , c’est ce que l’on appelle outre-manche, la Mud Fever.
Il faut désinfecter les zones atteintes avec des antiseptiques naturels : thym, romarin, ail broyé dans de l’eau et bien dilué pour éviter l’irritation, berberis.
L’ortie sous forme d’infusion est également efficace.
L’aloe vera est intéressant et anti-dermatophilus.
En interne, on donnera de l’ail, de l’échinacée, du lapacho ou Pau d’arco, du calendula., de la propolis.
On associera reine des prés et ortie ou pissenlit et surtout du gaillet gratteron.
Aromathérapie : Associer HE d’origan, de girofle, de sarriette, de romarin en interne et HE de lavande , de tea tree, de girofle et de thym en externe.
L’HE de palmarosa est parfois à ajouter.
Dermatite estivale récidivante
En Islande où il n’y a pas de place pour les insectes hématophages, la race de poneys islandaise ne souffre jamais de DERE.
Exportée plus au Sud (en Suède par exemple), elle devient la race la plus menacée par cette pathologie.
De plus, les symptômes apparaissent lorsque les insectes se nourrissant de sang se développent et les signes cliniques disparaissent (au début de la maladie) quand ils se font plus rares.
Les chevaux sont allergiques à la salive injectée par les insectes.
Cette substance est anti-coagulante pour éviter que l’insecte ne se trouve avec du sang qui coagule.
La réaction allergique pousse le cheval à se gratter parfois jusqu’au sang.
Les poils tombent et les croûtes se forment.
Si les culicoïdes sont reconnus comme étant les principaux responsables, d’autres chercheurs envisagent une réaction allergique d’origine alimentaire, médicamenteuse, ou encore environnementale (pollens, acariens,…).
En France , la race la plus atteinte est le Frison.
Le Trait Breton est lui aussi assez atteint.
Par contre peu de Selles Français n’en souffrent.
La maladie est d’abord estivale puis devenir permanente.
Traitement : la citronnelle est répulsive.
L’huile de cade est très intéressante mais non tolérée par certains chevaux.
Les corticoïdes réussissent bien mieux que les antihistaminiques chez le cheval.
En interne donner : des dépuratifs (bardane, ortie, gaillet gratteron, pissenlit, artichaut, chiendent) ; des plantes riches en soufre (ail, gaillet gratteron , orties ; souci) ; des plantes anti-inflammatoires (reine des prés ou saule, cassissier, …).
Laver les plaies avec une infusion de menthe, pommade de calendula, consoude, plantain,.camomille, réglisse…
Les graines de lin seraient efficace chez certains chevaux.
Aromathérapie : HE d’eucalyptus, de camomille, citronnelle, laurier noble, menthe poivrée, lavande, géranium rosat en externe.
En interne, la phytothérapie est nécessaire.
Diabètes
La glycémie c’est le taux de glucose dans le sang.
Le maintien constant du même taux de glucose est homéostasie glycémique.
Après un repas, les glucides se retrouvent dans la circulation veineuse générale du foie.
Le sang entrant est riche en glucides alors que le sang de sortie en est en concentration normale.
Le foie est un régulateur de la glycémie.
Inversement en cas de jeûne prolongé ou d’effort, le sang entrant dans le foie est pauvre en glucides et ressort en concentration normale.
Le foie stocke le glucose du sang sous forme de glycogène, molécule réduite car déshydratée.
Le pancréas est aussi un organe homéostasique : en cas de diabète (trouble de l’homéostasie glycémique) le pancréas est l’origine du problème.
Cet organe communique aux moyens d’hormones (messagers chimiques) qu’il synthétise et déverse dans le sang.
Le sang les transporte jusqu’aux organes de stockage (foie : glycogène ; muscle : glycogène ; cellules adipeuses : triclycérides).
Il y a deux types d’hormones glycémiques : l’insuline (hormone hypoglycémiante) et le glucagon (hyperglycémiante).
L’examen au microscope de cellules du pancréas montre que l’on rencontre deux types d’amas cellulaires : les acinus (cellules sombres) et les îlots de Langerhans (plus claires).
Les acinus sécrètent le suc pancréatique constitué d’enzymes alors que les îlots de langerhans produisent les hormones.
Ce sont les périphériques dites alpha qui fabriquent le glucagon et ce sont les cellule centrales qui génèrent l’insuline (cellules beta).
Ainsi, lorsque le taux de glucose dans le sng augmente, les îlots de langerhans sécrètent plus d’insuline que de glucagon. Dans le cas contraire, c’est la sécrétion de glucagon qui est plus importante.
Dans le diabète de type 1, l’organisme attaque sa propre matière (maladie auto-immune) :
ici les cellules beta des îlots de langerhans du pancréas.
Le diabète de type 2 est provoqué par ne accoutumance de l’organisme à l’insuline : la prise alimentaire de glucides est par exemple trop importante.
Il existe les diabètes secondaires : maladies du pancréas, cushing, hyperthyroïdie, cirrhose suite à l’hépatite virale de forme C…
Diarrhée (entérite)
Les causes des diarrhées sont extrêmement nombreuses mais le parasitisme est le plus souvent la cause.
Il y a aussi les salmonellose, la tuberculose, la cryptosporidiose, coccidiose, choléra, colibacillose, amibiase, rotavirus, réovirus, coronavirus, adénovirus, entérite à campylobacter spp.
On traitera suivant le pathogène.
Dans tous les cas on donnera de l’ail, du thym, du berberis, de l’anis et de l’écorce d’orme rouge pour désinfecter et calmer les organes digestifs.
Les diarrhées des jeunes sont souvent virales : les astringents seront utiles. (aigremoine, tormentille, bistorte, ronce, châtons de chataignier …)
La potentille et l’écorce de chêne, en plus d’être astringentes agissent sur les virus.
On oubliera pas la salicaire et le jus de citron.
La guimauve + la camomille peuvent remplacer l’écorce d’orme rouge.
Aromathérapie : Associer HE de cannelle, de girofle, d’origan, de tea tree, de thym et de basilic (ou menthe poivrée).
Rajouter du niaouli dans les infections virales.
A donner en interne.
Pour réhydrater un veau : faire une infusion de 20 g de thym et 20 g de feuilles de noyer dans 2L d’eau.
Laisser infuser ½ heure.
Rajouter deux cuillerées à café de sel marin ; 2 g de bicarbonate de soude et 100 g de miel liquide.
Pour désinfecter le système digestif du veau on peut aussi rajouter de l’argile verte ou du jus de citron dilué dans l’eau.
Le charbon activé et l’eau de riz peuvent aider.
Dirofilariose
Maladie cardiaque provoquée par un nématode : le diro-filaria immitis.
C’est un type de filariose.
Traitement : l’andrographis, le gingembre, le thym , l’ail et l’absinthe luttent contre le parasite.
Douleur
Il y a de nombreuses conséquences sur l’organisme de l’effet de la douleur : troubles digestifs, ralentissement de la cicatrisation, affaiblissement du système immunitaire, anorexie, trouble cardiaques (baisse du débit sanguin) et –ou respiratoires, resserrement des vaisseaux.
Ces effets sont liés à l’activation de catécholamines et à l’activation corticosurrénalienne.
Traiter la douleur permet de freiner les effets cités.
Le processus douloureux (nociception) fait appel à des mécanismes périphériques grâce aux récepteurs nocicepteurs qui sont activés par les stimulations mécaniques, chimiques et-ou thermique.
La nociception active également des mécanismes centraux (moëlle épinière puis encéphale).
En effet, le système nerveux est composé du SNCentral, c’est à dire de l’encéphale (cerveau, cervelet, bulbe rachidien) et de la moelle épinière (dans la colonne vertébrale) ; et du SNPériphérique c’est à dire de l’ensemble des nerfs et des ganglions.
Le SN est aussi qualifié suivant son rôle : on a le SN somatique qui met l’organisme en communication avec l’extérieur et le SN végétatif qui régule les fonctions viscérales (respiration, digestion, circulation).
Ce dernier est divisé en SV parasympathique et en SN sympathique.
Le SN parasympathique ralentit les fonctions viscérales (sauf la digestion qu’il amplifie)
Le SN sympathique fait l’inverse.
Les cellules nerveuses sont appelées des neurones.
Ils communiquent de l’un à l’autre (transmission de l’information) grâce aux neurotransmetteurs.
Le SN parasypathique utilise l’acétylcholine alors que le SN sympathique utilise l’adrénaline ou la noradrénaline.
Les cholinergiques sont des substances qui amplifient l’acétylcholine (ils activent d’avantage le SN parasympathique) tandis que les anti-cholinergiques entravent l’action du SN parasympathique.
Le nerf est un tendon relié aux muscles.
Il a deux rôles : transmettre le message de la douleur et du mouvement.
Un choc par exemple, peut provoquer deux types de réactions : une réponse immédiate ou une réponse volontaire.
La première est liée à la moelle épinière, la seconde passe aussi par la moelle épinière puis par l’encéphale.
De la moelle épinière naissent deux racines (qui constituent le nerf) : antérieure (mouvement) et postérieure (douleur, sensations).
Un traumatisme de la moelle épinière empêche l’information des nerfs de circuler : il y a paralysie et insensibilité.
Les plantes à salicine ou composés proche comme le saule, la reine des prés, exercent une analgésie légère.
Le lactucarium, l’harpagophytum sont des analgésiques moyens.
La corydale, le cannabis, la datura et autres solanacées, le gelsémium, l’aconit, la grande ciguë, le Piscidia, l’opium sont des analgésiques puissants.
Dysenterie d’hiver
L’agent pathogène serait un coronavirus.
Il provoque une diarrhée profuse.
Les surinfections bactériennes sont fréquentes.
Traitement : miel dans lequel on incorpore de la poudre d’écorce d’orme rouge, de l’ail, de la gentiane, des myrtilles et de la guimauve.
Ecchymose (hématomes)
Suite à un choc (coup, traumatisme), les capillaires sanguins (vaisseaux très ramifiés) sont endommagés et le sang se propage aux organes voisins.
Souvent visible de l’extérieur par la coloration de la peau.
L’arnica est le remède le plus souvent utilisé.
Ecthyma contagieux
C’est une maladie virale provoquée par un parapoxvirus.
La maladie est extrêmement contagieuse.
La mortalité est variable : de 10 à 80% suivant les facteurs aggravant (présence de mouches ; malnutrition des petits ; nombre d’animaux concentrés très élevés ;…).
La peau est endommagée sévèrement.
On distingue les formes :
-labiales : les atteintes sont surtout autour des lèvres.
-nasale : l’affection se localise au niveau des narines.
Cette localisation du virus conduit à une infection grave de l’appareil respiratoire (broncho-pneumonie).
-buccale : la langue et la muqueuse de la bouche est ulcérée.
Une complication se produit au niveau du système digestif.
La mort est liée à une infection.
-génitale : ce sont les organes sexuels qui sont touchés .
-mammaire : la mamelle est ulcérée.
L’animal refuse de donner le pis au petit.
-podale : la couronne et l’espace interdigité (entre les ongles du pied) sont attaqués ce qui provoque une boiterie sévère.
Traitement :
Faire un mélange d’HE de niaouli, de ravintsare, de laurier, de lavande, de tea-tree et de girofle pour laver les lésions.
Formule plus simple : HE d’eucalyptus radié, de lavande et du camphre.
En interne, donner de l’ail, de l’échinacée, de l’artichaut, du pissenlit.
Eczéma
En externe on fera des applications d’aloe vera, de réglisse, de camomille, de souci (calendula), de consoude, de feuilles de noyer.
En interne : bardane, pissenlit, fumeterre, ortie, reine des prés.
Emphysème (ou Pousse)
Dans l’asthme, les signes cliniques se présentent un temps puis disparaissent et reviennent par crises.
Dans l’emphysème, les symptômes sont permanents.
L’emphysème est la destruction massive du tissu alvéolaire.
Les alvéoles ne se réparent pas.
L’emphysème ne se guérit pas par les broncho-dilatateurs et les corticoïdes.
Il faudra combiner plusieurs plantes entre elles.
Cardamone ou eucalyptus, réglisse, aunée, bouillon blanc, tussilage, lierre terrestre.
Le thym, la primevère, l’ail, le marrube blanc, l’anis ou le fenouil et l’hysope peuvent être intéressants.
Epilepsie
Se produit lorsque les neurones produisent brusquement une décharge électrique anormale.
En fait, la décharge anormale est liée aux neurotransmetteurs (agents qui circulent d’un neurone à l’autre et transmettent ainsi l’information) qui ne passent pas de la terminaison pré-sypnatique à la terminaison cible post-synaptique.
Dans l’épilepsie , les neurotransmetteurs passent directement d’un synapse à l’autre sans suivre le chemin traditionnel.
Causes : fièvre intense ; hypoglycémie ; hypocalcémie ; tumeur cérébrale ; accident vasculaire cérébral ; encéphalite ; traumatisme cranien.
Il y a aussi des cas où la cause est inconnue.
Traitement : valériane, scutellaire, passiflore.
Pour calmer les crises : tilleul, racine de nénuphar, houblon, pavot.
Farcin (et Morve)
La morve et le farcin sont provoqués par Burkholderia (pseudomonas) Mullei.
C’est une infection très contagieuse.
On observe de la toux, de la fièvre, une infection des fosses nasales.
Des ulcérations et des nodules se forment dans l’appareil respiratoire.
Il y a un jetage important.
La peau est atteinte aussi :il y a une collection de pus par infections des ganglions et des vaisseaux lymphatiques.
Le farcin est la forme cutanée de la morve.
Dans ce cas il n’y a pas d’atteinte pulmonaire.
Sans traitement, il y a la mort par septicémie.
Les ulcérations de la peau étaient traitées autrefois par de la teinture de myrrhe et d’aloès.
En interne : donner de l’ail, de l’échinacée, de la myrrhe.
Aromathérapie : HE de tea tree et d’origan, de thym et de cannelle, de girofle et de térébenthine.
Donner aussi du camphre.
Fièvre
L’hyperthermie est une élevation de la température corporelle liée à une cause naturelle (effort, coup de chaleur).
La fièvre est le résultat de la perturbation de la partie du cerveau qui a pour but de réguler la température du corps.
Face à l’excès de chaleur, les mécanismes d’élimination de la température se mettent en marche : sudation et accélération de la respiration.
Les agents qui perturbent la zone cérébrale citée sont appelés pyrogènes.
Ce sont généralement des cytokines (substances chargées d’alerter l’organisme de l’agression) : l’interleukine-1 et le tumor necrosis factor.
Parfois cependant ce sont des substances qui agissent comme les cytokines et produitent par des bactéries ou des toxines.
La fièvre est donc un processus lié aussi à la réaction immunitaire.
Une légère fièvre permet de lutter plus efficacement contre une agression, bactérienne par exemple.
Cependant, si elle est trop élevée, de nombreuses molécules organiques perdent leurs propriétés bénéfiques pour l’individu.
La défense est entravée : la mort est possible.
Les anti-inflammatoires réduisent le taux de cytokines.
Il faut également provoquer la sudation car la transpiration évacue efficacement la chaleur .
Mais cela nécessite un apport d’eau important.
C’est l’hypothalamus qui régule la température.
Donner du quinquina, gentiane et saule, achillée, fleurs de sureau, sauge, menthe , rumex acetosa.
Fièvre aphteuse
Maladie très contagieuse provoquée par un aphthovirus.
Le taux de mortalité che l’adulte est très faible sauf pour les jeunes (40%).
L’atteinte podale (vésicule dans l’espace interdigité) est le premier symptôme caractéristique puisqu’il provoque une boiterie très importante ou un piétinement chez des animaux qui restent isolés.
Les aphtes se développent ailleurs par la suite : sur la langue, les gencives, la mamelle, le cœur (dans ce cas on observe une mort subite chez le petit).
En interne, donner de l’ail, de l’échinacée ou son équivalent asiatique : l’astragale.
Le Melia azedarach et le noni (morinda citrifolia) sont des spécifiques.
En externe : HE d’eucalyptus, infusion très concentrée de thym, vinaigre.
Fièvre catarrhale ovine (FCO)
Maladie virale transmise par les piqûres de moucherons du type Culicoïdes.
Le virus est un Orbivirus (famille des reoviridae).
Symptômes : fièvre, salivation importante, œdème du museau puis ulcération, langue bleue (parfois).
Traitement : ail, échinacée, astragale, propolis, berberis.
En externe : HE de ravintsara, de tea tree, de laurier noble, de niaouli, de cannelle, de girofle, d’origan et de thym.
Fourbure
Causes : -alimentaire (paturage trop riche, accès à un stock de céréales)
-infectieuse (cas d’une mise bas suivie d’une infection)
-traumatique (travail sur un sol dur ; parage excessif ; boiterie intense non traitée ; transport)
-toxique (corticoïdes par exemple).
Dans les cas aiguë, qui est une urgence médicale, la circulation du sang dans la zone des pieds ne se réalise plus correctement.
Le sang apportant l’oxygène, les pieds souffrent d’ischémie (insuffisance d’oxygène).
Les tissus sont agressés et une rupture entre la couche coirnée et la couche germinative est possible.
Ces tissus ont pour but de soutenir la troisième phalange.
Celle-ci n’est plus maintenue et peut basculer.
C’est la cas chronique assez douloureux.
Traitement :
Mettre le cheval sur un sol sableux ou fait de sciures.
Les matelas sont même préférable.
Un parage adapté est indispensable.
Il faut lutter contre la douleur et induire une oxygénation la plus adaptée possible.
Dans le cas chronique :
Associer saule ou reine des prés, frêne, marron d’inde, petit houx, artichaut, chardon marie, ail ou ginkgo, chrysantellum americanum.
Le frêne peut être remplacer par de l’harpagophytum ou du cassissier.
L’aubépine est très importante ainsi que les feuilles d’hamamélis ou de noisetier ou des feuilles de vigne rouge.
Dans le cas aiguë, on peut donner de la réglisse, du curcuma, du boswellia serrata, de l’harpagophytum ou de la scrofulaire, de la reine des prés ou du saule, du cassissier.
Ail et ou gingko seront aussi utiles.
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