Vermifuges naturels:preuves

 

Le traitement notamment par les plantes, des parasites internes des animaux à déjà fait couler beaucoup d’encre!

On trouve des études qui révèlent peu à peu que les extraits de plantes sont bel et bien efficaces pour réduire le parasitisme.

Faisons un petit tour des études scientifiques qui me paraissent les plus importantes dans le domaine pour dégager les principales mesures nécessaires pour vermifuger efficacement un animal.

Le travail de Ingrid Vanessa Granados Barnéond de l’université de San Carlos du Guatemala, montre qu’un mélange de teintures de chenopodium ambrosioides , de graines de citrouille et de tagetes erecta est intéressant mais quand même moins efficace sur certains strongles des chèvres que les molécules de synthèse comme le fébendazol et l’oxibendazol.

Il faut préciser en plus que les teintures ont eu une action beaucoup moins persistante dans le temps ( l’utilisation du mélange de teintures doit donc être plus fréquent) que ces deux molécules.

La même université a prouvé l’efficacité d’un mélange de plantes chez des volailles.

Une fois de plus, il est cependant constaté dans cette thèse que le produit phytothérapique

Est moins actif et moins durable dans le temps que les molécules de synthèses.

Il est également prouvé l’efficacité de certaines plantes sur les strongles des vaches.

Ainsi, l’étude de A. Nfi et al révèle une action intéressante de Khaya anthoteca, vernonia amygladina et solanum aculeastrum.

Mais l’activité est cependant bien moins prononcée que celle obtenue en général par des produits chimiques.

Ainsi, en moyenne, aux doses utilisées, le nombre de vers a été réduit de seulement 50 %.

Une fois de plus, il n’est pas envisageable d’utiliser une seule plante pour vermifuger les vaches.

Cependant cette étude nous conduit peu à peu à envisager l’addition de certaines plantes entre elles, pour mieux contrôler les parasites.

Palacios Zambrana Araceli et al ont réalisés une comparaison entre un remède naturel (infusion de quatre plantes: chenopodium ambrosioides + satureja parvifolia + artemisia absinthium + tagetes minuta ) et la doramectine chez des lamas.

Il est révélé qu’une fois de plus , la préparation de plantes est moins efficace que les molécules de synthèse.

Nous découvrons une réduction de 70 % des parasites internes par les plantes contre 90% pour la doramectine.

La thèse de l’université de H. Leiva en Bolivie, prouve que chenopodium ambrosioides, les graines de cucurbita maxima et tagetes minuta induisent chacune une réduction de plus de 80 % du nombre de strongles.

En France le PEP caprin a montré que le mélange de teinture d’ail, d’absinthe maritime, de fougère mâle, de noix d’arc, de grenadier et de kamala; provoquait dans quatre élevage bio une réduction significative du taux de strongles ( 70 % en moyenne).

M.A. Sujon et al , dans une étude, indique que certaines plantes comme eugenia caryophyllus, momordica charantia, azidirachta indica , peuvent réduire très efficacement ( 80 % ) les strongles gastro-intestinaux des chèvres.

Toujours sur des chèvres, M.L.C.R. Silva et al, ont prouvé que les graines de citrouille entraîne une réduction de plus de 85 % du nombre de strongles., un mois après le début du traitement.

Momordica charantia s’est révélée moins efficace mais tout de même intéressante, avec plus de 60 % de réduction.

Il ressort de ces études que les plantes ont une action vermifuge souvent très moyenne.

Il est donc fortement recommandé d’associer plusieurs de ces vermifuges naturels, d’une part pour augmenter la puissance, d’autre part pour élargir le champ d’action (efficacité sur un plus grand type de vers).

Ainsi, en règle générale, une plante comme l’absinthe réduira de 50 % le nombre de strongles.

On ajoutera de 2 à 3 autres plantes pour augmenter la réduction notamment.

Du fait de l’action non prolongée dans le temps, on devra répéter les traitements chaque mois.

Une semaine de traitement par mois semble une bonne solution.

 

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