PLANTES et SCHIZOPHRENIE

Le Dr A. A. Mundewadi , prétend en 2005, avoir une expérience clinique de 23 ans et une expérience de recherche clinique de 9 ans.

Sur son site, il explique:  « nous avons comparés l’utilisation de la médecine par les plantes (ayurveda) durant une longue période sur la schizophrénie et nous avons trouvés que le traitement était aussi utile que les neuroleptiques modernes, mais AVEC AUCUN DE LEURS EFFETS SECONDAIRES. »

Place à l’étude du Dr Mundewadi:

Une étude sur l’efficacité et la tolérance de Bacopa Monnieri et Nardostachys Jatamansi pour traiter la schizophrénie.

Octobre 2007.

Soutenue par le Stanley Medical Research Institute.

La durée du traitement a été de 78 semaines.

Le nombre de sujets étaient de 200 schizophrènes de n’importe quel sexe et d’un âge compris entre 18 et 60 ans.

La moitié des sujets ont servis de contrôle.

Les dosages furent de 10 mg par voie orale de Olanzapine (un antipsychotique de référence) pour le lot témoin tandis que le groupe traité par la médecine traditionnelle indienne reçue 400 mg d’extrait aqueux de Bacopa Monnieri et 200 mg d’extrait aqueux de Nardostachys Jatamansi par jour.

Le Dr A.A. Mundewadi n’est pas le seul à avoir obtenu des résultats très encourageants et justifiant la médecine traditionnelle indienne dans le traitement de la schizophrénie.

L’étude de Fozdar N.G. et al en 1962 prouvait déjà l’intérêt d’Acorus Calamus dans la terrible maladie.

Une plante de plus était donc capable de réduire certains symptômes.

La première plante vraiment utilisée étant Rauwolfia Reserpina.

Dash S. C. et al (1983) ont testé dans le cas d’Unmade (schizophrénie) un mélange de cinq plantes traditionnellement utilisées en cure de cette affection: Convolvulus Pluricaulis, Nardostachys Jatamansi, Bacopa Monnieri (les deux plantes utilisées justement par A.A. Mundewadi), Withania Somnifera et Acorus Calamus.

Les patients furent traités pendant six semaines et le traitement fut considéré comme efficace.

Ramu M.G. et al (1976) ont testés la préparation appelée Brahmyadiyoga constituée de Centella Asiatica, Acorus Calamus, Rauwolfia Serpentina, Saussurea Lappa, Nymphoides Macropermum et Nardostachys Jatamansi, sur 41 patients souffrant de schizophrénie.

7 des 10 patients qui ont continués à prendre le traitement jusqu’au bout de l’étude ont obtenus une amélioration sans effets secondaires majeurs.

Maha et al (1976) ont eux aussi étudiés l’effet du Brahmyadiyoga sur 136 sujets.

Au bout de deux mois, la chlorpromazine et le mélange de plantes furent comparable en activité, mais dans le groupe prenant Brahmyadiyoga il n’y avait PAS D’EFFETS SECONDAIRES VISIBLES.

Ramu et al (1999) ont évalué à nouveau l’effet du Brahmyadiyoga comparé à un groupe placebo et un groupe prenant de la chlorpromazine. Ramu et al trouvent que le médicament de synthèse est un peu plus efficace, cependant LE GROUPE TRAITE AVEC LE MELANGE DE PLANTES NE PRESENTAIT PAS D’EFFETS SECONDAIRES.