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F. Heitz et V. Delbecque

 

 

SOIGNEZ VOS ANIMAUX PAR LES PLANTES

 

F. HEITZ

 

 

 

 

 

 

Arthrites

 

Elles font souvent suite au gros nombril après cheminement

interne des microbes entrés par le cordon. Divers microbes peuvent

être en cause : classique comme le colibacille, plus rare le bacille du

rouget, mais souvent aussi mycoplasmes ou chlamydies.

Outre I'homéopathie uniciste, un traitement aromathérapique anti-

infectieux et anti-inflammatoire est à instaurer le plus précocement

possible pour éviter les atteintes irrémédiables de I'articulation (saisie

en abattoir ultérieurement).

 

 

Localement en pommade (exemple idéal de

oléo-phyto-aromatique) :

 

- HE Pelargonium x asperum (géranium rosat) 1 mL

- HE Eucalyptus citriodora 3 mL

- HE Rosmarinus ot'ficinalis CT camphre 2 mL

- HV Calendula ou millepertuis 10 mL

 

mélange

 

Le tout incorporé dans 100 g de pâte argileuse (diluée avec

hydrolat de camomille ou romarin).

 

Plus simplement, on pourra aussi (faire) prêparer :

- HE géranium rosat 1 ml;

- HE gaulthérie 2 ml.

- HE eucalyptus citronné 1 ml;

- HV Calendula ou millepertuis 40 ml;

- Cire d'abeille 5 g.

 

Par voie interne, on dispose des plantes à action anti-inflammatoire

remarquable que sont harpagophytum, reine-des-prés, saule, molène

(feuilles). On les associera judicieusement sous forme de TM à un

mélange d'HE anti-infectieuses pour une synergie efficace :

 

- HE Melaleuca alternifolia (tea tree)  1 mL

- HE Cymbopogon martinii uar motia  1 mL

(palmarosa)

- HE Pelargonium x asperum (géranium) 1 mL

- TM Ribes nigrum (cassis)     10 mL

- TM Filipendula ulmaria (reine des prés) qsp 100 mL

 

 

 

 

 

 

L'arthrose :

 

Il s'agit d'un processus dëgënëratif des tissus articulaires, avec

lésions primitives du cartilage, ainsi que des proliférations osseuses

secondaires. Les facteurs favorisants sont l'âge, mais aussi les trau-

matismes (lésions ostéopathiques).

Rappel des plantes à action antalgique et anti-inflammatoire :

 

o Harpagophytum (action anti-inflammatoire de I'extrait aqueux).

o Bouillon blanc (feuilles).

o Scrofulaire (contient harpagoside et aucubine) extrait aqueux,

EPS.

 

o Reine-des-prés (anti-inflammatoire, diurétique).

o saule blanc (antalgique non opiacé, anti-inflammatoire).

o Curcuma :

 

- Propriétés anti-oxydantes et anti-inflammatoires ;

- Hépatoprotecteur;

- Protection cardiovasculaire ;

- Effets sur tube digestif (dyspepsie);

- Anti-infectieux.

 

Rappelons que I'acidité gastrique détruit certains principes actifs

dont I'harpagoside. En conséquence, les spécialités à base de poudre

d'harpagophytum font plus de bien au portefeuille du laboratoire

qu'aux articulations du chien. La gemmothérapie a fait ses preuves

en dix ans de pratique, et la forme EPS@ serait efficace (à vérifier

objectivement sur un large échantillonnage).

L'arthrose est bien évidemment une des grandes indications de la

gemmothérapie, puisque les biostimulines tissulaires permettent de

freiner le vieillissement tissulaire et articulaire, et surtout, assurent

un drainage de l'organisme. Le remède agit ainsi sur la douleur

et I'ankylose, mais ne peut en aucun cas remettre un cartilage à

neuf !

 

Le traitement de base fait appel à trois bourgeons :

- Pinus montana (pin) : entretient la trophicité du cartilage;

- Ribes nigrum (cassis) : action anti-inflammatoire sur

I'articulation;

- vitis vinifera (vigne) : remède des états inflammatoires

subaigus et chroniques, possède une action à tropisme

osseux (arthrite, ostéophytes).

on rappelle I'association efficace de sève de bouleau + MG

bouleau + MG cassis .

on peut également essayer MG cassis 10% et alcoolature de

reine des prés 90%. À prendre le matin ou à midi.

 

La posologie de MG est de 1 goutte/10 kg/jour de chaque flacon (macérat mère).

Le traitement est prescrit sur 3 mois, à raison de trois semaines par mois.

 

 

 

Nous vous rappelons I'intérêt des plantes et du drainage, pour

éviter la sclérose et la dégénérescence des tissus, le tout accompagné

de techniques telles que I'ostéopathie ou I'acupuncture, pour faire

circuler l'énergie.

Plantes antalgiques et anti-inflammatoires :

- harpagophytum , reine-des-prés, scrofulaire, curcuma,

cassis;

- macérats glycérinés : vigne rouge, pin à crochets, ronce,

bouleau verruqueux.

 

 

 

 

 

 

BLEIME

 

Cette contusion de la sole sera traitée par un mélange

aromatique :

 

- HE hélichryse italienne,

- HE gaulthérie,                                                                Mélange à 10% dans HV millepertuis

- HE romarin CT camphre ou cinéol,

- HV millepertuis.

 

 

 

 

 

 

 

 

Coliques

 

 

 

Rappelons les principaux points intéressants :

o Les coliques du cheval représentent I'ensemble des symptômes

constituant I'expression clinique de la douleur d'origine abdominale.

Ce phénomène douloureux entraîne un tableau clinique univoque.

bien connu, hélas, de nombreux cavaliers. L'innervation des

organes profonds étant très réduite, il s'ensuit que la douleur

viscérale correspond donc à un état morbide grave.

o Ces douleurs viscérales se projettent souvent au niveau cutané

(clavier équin de Roger). Lui-même a qualifié la crise de coliques de

n rupture explosive de la paix organique abdominale, amorcée de

longue haleine et qui éclate au choc d'une occasion favorable o.

e Les causes prédisposantes sont des particularités propres au

cheval :

- dents à croissance continue (d'où usure inégale de la table

dentaire);

- transit très rapide des aliments dans l'estomac (nécessité

de vidanges) ; de plus, cet organe peut sëcrëter des acides

gras volatils entraînant une dilatation ; la conformation

anatomique empêche le vomissement;

- contractions puissantes des intestins (notamment l'intestin

grêle suspendu au mésentère, d'où risque de torsions);

- forte activité hydro-électrolytique dans le gros intestin;

- très forte instabilitê de l'équilibre neurovégétatif.

 

Quels sont les facteurs déclenchants d'une crise de coliques ?

On (surtout les laboratoires...) incrimine beaucoup les parasites,

dont les fameuses larves de petits strongles migrant entre intima

et media des artérioles, à I'origine d'anéwismes vermineux. or, un

article passé inaperçu dans une revtrevetêrinaire signale I'importance

peut-être sous-estimêe des ulcères gastriques dans l'étiologie des

coliques équines. Et qui dit ulcère, dit stress et anti-inflammatoires,

dont certains propriétaires de chevaux font un usage immodéré dès

la moindre boiterie. La tendance actuelle d'appel à I'ostéopathe

était vraiment,une nécessité urgente pour rétablir I'homéostasie

des chevaux, gravement compromise par les effets iatrogènes du

n toujours plus chimique u.

C'est l'alimentation qui est la source principale des coliques, suite

aux particularités citées du tractus digestif et aux nombreuses erreurs

commises en matière de diététique.

Citons en vrac : excès ou insuffisance de cellulose, excès de

matières protéiques, excès d'amidon des aliments concentrés.

 

Les conseils de soins donnés ci-dessous ne doivent pas empêcher

d'appeler le vétërinaire : en effet, les coliques restent I'urgence

numéro un en médecine vëtêrinaire, au même titre que la dilata-

tion-torsion de I'estomac du chien ou la morsure de vipère. Il faut

cependant atténuer la douleur le plus rapidement possible.

Les deux remèdes homéopathiques classiques sont : Nux Vomica

( j'ai trop ou mal mangé ) et colocynthis (coliques de spasme).

En aromathérapie, dans ce cas d'urgence, on peut appliquer

quelques HE sur les points YU  du gros intestin ou intestin grêle,

 

ceci afin d'enrayer rapidement les spasmes intestinaux : HE de

basilic tropical ou de lavande fine.

Exemple de formulation :

- HE Ocimum basilicum var. basilicum 2 ml;

- HE Lavandula angustifolia 2 ml;

- HV macadamia 30 ml.

 

 

 

Bien sûr, la prévention passera par :

o Une alimentation équilibrêe: on peut ajouter consoude, guimauve

ou réglisse pour leurs qualités émollientes sur des chevaux âgés

prédisposés aux coliques de surcharge. Attention à ne pas tom-

ber dans I'excès inverse, la consoude étant hépatotoxique à forte

dose !

 

o Une qualité de vie : mettre des parcs suffisamment grands à

disposition des chevaux (qui n'a pas connu les fuites éperdues

hors d'un bivouac de fortune ou d'une clôture déficiente...?). Les

citadins pourront administrer des EPS@ de plantes antistress,

notamment la mélisse (éventuellement millepertuis ou passiflore

sur conseil d'un phytothérapeute) ;

 

o Une vermifugation raisonnée

 

 

 

 

 

 

Dermatite estivale récidivante:

 

 

Selon F. Heitz :

 

 

L'adjectif récalcitrante aurait été, encore mieux choisi... Je

dois avouer avoir passé plusieurs années à tester mille produits

phytothérapiques sur la jument d'une amie...

Les cavaliers connaissent bien cette pathologie, les maquignons

aussi d'ailleurs, puisqu'ils achètent à bas prix des chevaux atteints,

revendus sans symptôme en plein hiver ou dans une autre région

(allergie à certaines plantes).

En effet, il est indéniable que I'origine primaire est un problème

interne digestif, avec une connotation allergique. Et le facteur

déclenchant, ce sont les piqûres d'insectes à la mise au pré.

Le cheval se frotte la base de la queue, contre une porte ou un

tronc d'arbre, jusqu'à perte totale des poils. Puis le prurit gagne le

garrot (dépilation de la crinière).

Il n'y a pas encore de traitement miracle pour la D.E.R .E. Je vous

donnerai donc uniquement des pistes à essayer, sachant que la pré-

vention idéale est, cette fois-ci, le box pendant les heures chaudes...

en attendant de trouver la cause digestive primaire.

En homéopathie : Apis, Poumon-histamine, Saponaria

composé.

En gemmothérapie : essayer les classiques : cassis, cèdre, orme.

noyer (résultats personnels non satisfaisants de la gemmothérapie

pour les pathologies cutanées).

En phytothérapie : EPS cassis et surtout EPS plantain.

En aromathérapie : embrocation argileuse avec HE de cèdre.

Il est indispensable de pulvériser un spray anti-insectes et

cicatrisant. Le succès est garanti avec HE lavande fine, géranium,

patchouli, romarin, citronnelle. La formule déjà donnée de spray

cicatrisant marche bien.

 

Il faudrait essayer les produits à base d'oeufs de caille, déjà testés

avec succès en clientèle canine, pour résoudre les problèmes

allergiques.

Enfin, il faut absolument drainer avec EPS de bardane, EPS

artichaut, TM Calluna, décoction de rhizome de chiendent.

 

 

 

 

 

 

 

Diarrhée:

 

 

D’après F. Heitz :

 

 

 

La diarrhée correspond à l'émission de selles liquides suite à

I'inflammation de la muqueuse digestive par erreur alimentaire,

intoxication ou pullulation anarchique de bactéries ou virus.

Rappelons brièvement les soins en cas de diarrhée non infectieuse

(changement alimentaire, stress) :

- MG d'airelle (Vaccinium vitis idaea);

- EPS piloselle + alchémille + échinacée;

- TM Potentilla et Lythrum Salicaria.

 

La préparation phytothérapeutique suivante a fait ses preuves :

 

- bistorte 50 g

- myrtille 25 g                            le tout infusé dans 1,5 L

- renouée 25 g

 

 

1 tasse pour 20 kg

 

 

On peut également préparer la tisane suivante:

 

 

- fraisier des bois (rac)  40 g;

- sarriette (fe) 40 g

- fenouil (sem) 20 g

 

Traitements adjuvants :

- 1/2 cuillère à café d'argile pour un verre d'eau;

- 1 cuillère à soupe de jus de chou cru (ou jus de carotte).

 

Lors de diarrhées infectieuses (notamment gastro-entérite virale),

il faudra faire appel aux huiles essentielles :

HE girofle, cannelle, géranium, sarriette, ravintsara si suspicion

de virus

 

 

 

 

Diarrhêes du jeune

 

o Diarrhées microbiennes

 

Rappelons rapidement les règles d'or de prévention des maladies

néonatales du ruminant :

 

o Prise correcte de colostrum dans les 6 à 12 premières heures

après la mise-bas ; passé ce délai, la muqueuse intestinale devient

imperméable aux grosses molécules que sont les immunoglobuli-

nes (anticorps maternels conférant I'immunité) ;

o Bonne hygiène gënêrale (alimentation, matériel, etc.) ;

o Stimuler peu à peu les défenses non spécifiques (macrophages) et

spécifiques (lymphocytes T) cf. chapitre terrain ,/ immunité.

Si ces facteurs ne sont pas réunis, on peut donner à titre préventif

un mélange d'HE aux vertus antibactêriennes et antivirales :

 

- HE Melaleuca alternifolia (tea tree)   50 gouttes

- HE Syzygium aromaticus (girofle)     10 gouttes

* HE Cinnamomum camphora CT cinéol  40 gouttes

(ravintsara)

- Huile végétale (HV tournesol bio)      45 mL

 

 

Faire avaler 0,5 ml par agneau de J2 àJ15 après la naissance.

 

Voici le protocole de traitement préconisé chez plusieurs éleveurs

d'ovins et caprins. Chez I'un d'eux, le problème de diarrhée a été

résolu en quelques jours par ce traitement, alors qu'il avait dépensé

beaucoup d'argent et sans résultat avec des antibiotiques :

 

o Réhydratation par voie orale (sachets);

o Montmorillonite (argile blanche) en pansement intestinal, ou, beau-

coup moins cher, bentonite, ou argile de carrière locale pour les

plus chanceux;

o Mélange de plantes antidiarrhéiques et astringentes (préparer

une infusion à raison de 40 g de plantes par litre d'eau, et faire

avaler 100 ml par agneau,2 fois/jour pendant 3 jours) : salicaire,

alchémille, benoîte, bistorte, potentille.

o Mélange d'huiles essentielles :

- HE Melaleuca alternifolia 40 gouttes;

- HE Origanum compactum 4 gouttes;

- HE Cinnamomum zeylanicum 4 gouttes;

- HE Ocimum basilicum uar basilicum 10 gouttes;

- HV tournesol bio 15 ml.

Faire avaler 1 ml par jour (agneau de 10 kg environ)

pendant 5 jours.

 

 

o Diarrhées parasitaires : cryptosporidiose et coccidiose

 

Cryptosporidiose

Les cryptosporidioses touchent un grand nombre d'espèces ani-

males et entraînent une entérite durant la 2" ou 3" semaine de vie

(quelquefois plus précoce), accompagnée d'amaigrissement et de

perte d'appétit. La prévalence est de 50 % des diarrhées néonatales

des caprins.

Un traitement aromathérapique  de choc , peut être entrepris

dès la réception des résultats coprologiques (traitement proposé à

I'essai) :

 

o Méthode «  pour-on  » : quelques gouttes sur le rachis de l'animal

(HE ravintsara, HE pin sylvestre ou HE cajeput),

o Mélange:

- HE Origanum compactum 20 gouttes;

[origan compact] (ou HE Satureja montana),,

- HE Cinnamomum zeylanicum 2 gouttes;

[cannelle de Ceylan]

- HE Melaleuca alternifolia 40 gouttes;

- HV Tournesol bio 30 ml.

Faire avaler 1 ml matin et soir pendant 2 jours.

 

 

Coccidiose

 

D'apparition plus tardive (4' semaine), la coccidiose se développe

en milieu chaud et humide après un stade «  ookyste ». Actuellement,

la forme subaiguë avec retard de croissance est la plus courante. Il

est bien sûr illusoire d'éradiquer une coccidiose dë,clarêe avec des

tisanes ; par contre, la prévention testée dans de multiples élevages

de notre département est parfaitement efficace grâce à plusieurs

moyens synergiques :

o Désinfection des locaux : à cause de la grande résistance de la

forme ookyste à tous les désinfectants us,uels, seules I'eau bouillante

ou la flamme de la lampe à souder en viennent à bout en cas

d'infestation forte;

o Préparer correctement les mères (vitamines, oligo-éléments,

alimentation, huile de poisson);

o Prévention des jeunes :

o vinaigre de cidre bio (L cuillère à soupe par litre) au moment

du sevrage;

- monmorillonite (ou bentonite) à partir d'un mois;

- mélange de plantes entre J30 et J45 (commencer à J10 si

infestation massive);

Sarriette (fe),

Marjolaine (som),

Laurier (fe),

Prêle (pla),

Salicaire (pla),

Consoude (rac), ou fraisier des bois (rac).

En cas de coccidiose déclaree, essayer un traitement-choc aux

HE à phénols diluées dans de l'huile vëgetale. Par expérience,

sachez toutefois que les jeunes caprins sont assez sensibles à I'HE

de cannelle, donc choisir plutôt HE de girofle...

Pour 6 agneaux de 10 kg :

 

- HE Origanum compactum   40 gouttes;

[origan compact]

- HE Syzygium aromaticus   4 gouttes;

Igiroflel

- HE Citrus lemon    5 gouttes;

[zeste de citron]

- HV tournesol bio   15 ml.

 

On peut aussi associer thym et cannelle :

- HE Thymus vulgaris CT thymol  40 gouttes;

- HE Cinnamomum zeylanicum   4 gouttes;

- HE Ocimum basilicum uar basilicum   10 gouttes;

- HV tournesol bio    15 ml.

 

 

 

 

 

 

 

EMPHYSEME

 

 

Selon F. Heitz :

 

L'anatomie pulmonaire proche de l'homme explique que ces

deux espèces soient sujettes aux crises d'asthme (tout comme le

chat). Ces crises, appelées crises de «  pousse  »  chez le cheval. Sont

liées à un spasme des bronches. L'origine psychosomatique est

évidente chez I'homme, on peut faire aussi la liaison avec le cheval

qui, enfermé artificiellement dans un box, «  étouffe  »  ! Les causes

favorisantes sont I'obstruction des bronches par une inflammation

chronique (poussières, allergènes et pollens aggravant le terrain)

Quand les alvéoles pulmonaires sont détruites par dilatation. On

parle alors d'emphysème, stade lésionnel irréversible.

Il convient de prendre des mesures dès la première crise. Avant

que les lésions irréversibles ne s'installent :

 

o Éviter un box avec paille et foin : utiliser une litière ad hoc i:,:

pulvérulente et mouiller le foin, I'idéal étant bien sûr le pré a',o-,:

un abri pour I'hiver !

o EPS cassis + EPS plantain.

o Le traitement idéal est I'association des remèdes de gemmothérapre

cassis + viorne + noisetier, à raison de 3 semaines par mois

pendant 3 mois, 2 fois par an.

 

 

 

 

 

FOURBURE

 

L'inflammation du podophylle (tissu situé entre la 3" phalange et le

sabot) et la congestion passive qui s'ensuit entraînent une séparation

des deux feuillets épidermiques (podophylle et kératophylle), qui

peut conduire à la bascule de la 3" phalange.

 

Les causes sont multiples :

 

o origine alimentaire (ingestion accidentelle, gourmandise, herbe

trop riche pour poneys);

o origine toxinique après maladie ou mise-bas;

o origine physiologique (surcharge par problème sur un autre

membre).

 

Il s'agit d'une urgence à faire traiter par un vétérinaire. On peut

toutefois compléter le traitement de la phase aiguë par :

 

o homéopathie (Nux vomica, Lachesis, Hypericum);

o EPS reine-des-prés + EPS mélilot (ou aubépine) + EPS

plantain;

o EPS pissenlit ou orthosiphon pour drainage.

 

Une formule basique intéressante serait donc : EPS ortie + EPS

mélilot + EPS desmodium, ceci afin d'assurer protection et circu-

lation vasculaires, en même temps que le drainage hépatique.

 

Prévention

 

Les poneys «  récidivistes  » mis au régime seront heureux de se

voir proposer quelques plantes nécessaires à leur santé physique et

morale : pissenlit, ortie séchée, consoude (un peu) et varech pour

les vitamines et minéraux.

 

 

 

 

 

 

 

 

Gourme:

 

Source F. Heitz :

 

Quant à la gourme, il s'agit d'une maladie à bactérie (strepto-

coque), entraînant fièvre, anorexie, écoulement nasal purulent et

hypertrophie ganglionnaire. Elle touche essentiellement les jeunes

chevaux en mauvais état.

 

Traitement de la gourme :

 

o Traitement antibactérien :

 

Faire préparer par un pharmacien compétent des gélules (sur

support végétal) contenant :

 

- HE tea tree;

- HE romarin CT verbénone;

- HE basilic tropical.

 

à 2% dans HV

 

o Traitements complémentaires :

 

- EPS ortie + EPS pin + EPS radis noir;

 

- MG de églantier et noisetier.

 

o Aérosols:

 

Pour les chevaux confinés dans des boxes, il sera très pratique de

faire des diffusions d'huiles essentielles (Eucalyptus radiata par ex)

Auparavant, pour dégager les voies respiratoires, I'astuce consiste

à faire manger un morceau de pomme dans lequel on aura piqué

UNE goutte d'huile essentielle de menthe poivrée grâce à un cure-

dent (astuce du Dr Penoël) pour dégager les voies respiratoires

 

 

 

 

 

GRIPPE

 

F. Heitz

 

Soumis aux agressions du vent, du froid, des poussières, le

cheval peut développer plusieurs maladies respiratoires : rhinite,

rhinopneumonie, grippe (la vraie, à myxovirus) et gourme.

Nos chevaux de montagne, toute I'année au pré, sont peu souvent

malades... Par contre, en cas d'effectif important concentré (club

équestre), les maladies virales affectent une grande partie des

animaux par leur contagiosité.

La grippe se caractérise, sous sa forme aiguë, par de I'hyperthermie

et une toux forte et quinteuse. La rhinopneumonie, due à un

herpesvirus équin, se caractérise par une inflammation nécrotique

de I'appareil respiratoire, mais elle peut aussi entraîner avortements

et mortalité, chez les poulinières.

 

Grippe et rhinites virales:

La grippe se caractérise, sous sa forme aiguë, par de I'hyperther-

mie et une toux forte et quinteuse. La rhinopneumonie, due à un

herpesvirus équin, se caractérise par une inflammation nécrotique

de I'appareil respiratoire, mais elle peut aussi entraîner avortements

et mortalitë chez les poulinières.

 

 

Traitement de la grippe et des rhinites virales:

La médecine classique étant sans ressources devant la pullulation

virale, on aura recours aux plantes.

 

o En traitement antiviral :

 

Nous rappelons le rôle essentiel du 1,8 cinéol, présent notamment

dans la fabuleuse HE de ravintsara. Une goutte diluée dans de I'huile

de macadamia et déposée autour des naseaux fera merveille.

EPS de cyprès, associé à l'échinacée (immunité) et au pin

(sécrétions bronchiques).

On peut aussi I'associer au radis noir (détoxifiant de la sphère

bronchique) et au plantain (antibactérien, antitussif).

 

o En.traitement antitussif :

 

La toux est un acte réflexe qui permet de drainer et- évacuer les

mucosités des bronches. Elle est donc nécessaire, mais doit être

atténuée. Le traitement a plutôt pour but de renforcer I'expectoration

des sécrétions :

Sirop de bourgeons de pin ou sirop de radis noir plus classique.

HE de romarin à verbénone ou cinéol, HE de basilic tropical.

 

 

 

 

 

 

Hépatiques (affections)

 

 

 

Selon F. Heitz 

 

Le foie est un organe essentiel (transformation des métabolites)

et fragile, ce qui entraîne fréquemment des lésions du parenchyme ;

heureusement, il est < doué u d'un potentiel exceptionnel de

régénération qui permet une reconstruction complète d'un lobe

hépatique.

En effet, les cellules du foie (hépatocytes) sont très sensibles aux

diverses agressions, à cause de leur caractère différencié et de leur

grande activité métabolique (notamment processus de détoxifica-

tion). D'autre part, le foie, de par sa localisation, est en relation

avec :

 

- la grande circulation (artère hépatique);

- les organes abdominaux et tube digestif en particulier par

système porte;

- le contenu intestinal par les voies biliaires.

Enfin, il renferme des cellules (cellules de Küppfer) douées d'une

grande activité histiocytaire (activité immunitaire).

Ainsi, le foie des carnivores est exposé aux métabolites véhiculés

par le sang et le tube digestif (TD). L'atteinte du foie aura des réper-

cussions rapides et générales sur l'activité métabolique. Rappelons

I'absence partielle de glucuronoconjugaison (forme de détoxification)

chez le chat.

 

La phytothérapie est le support de choix de I'action de drainage.

En effet, elle permet deux modes d'action majeurs :

o rétablir par un drainage actif le fonctionnement cellulaire, en

agissant sur les facteurs de destruction membranaire (potentiel

d'oxydoréduction, radicaux libres), I'inflammation et I'apoptose

(cette dernière signifiant la mort cellulaire programmée,, pour

laquelle on connaît maintenant les rôles joués par la ribonucléase

H et I'apoferritine).

o éliminer par un drainage passif les déchets accumulés à l'aide de

plantes cholérétiques (et/ou cholagogues), aquarétiques, SAUF si

le foie est afonctionnel.

En conséquence, tout diagnostic concernant le foie (insuffisance,

hépatite, ictère) doit être établi par un vétérinaire, gràce notamment

au dosage des enzymes spécifiques (SGOT, SGPT, PAL). On peut

affirmer que I'insuffisance hépatique est un terrain de choix pour la

phytothérapie, tant les plantes actives sont nombreuses.

 

Plantes cholagogues (augmentent l'évacuation des sécrétions

biliaires) :

Boldo, radis noir, romarin.

 

Plantes cholérétiques (augmentent la quantité de bile

secretée) :

Artichaut, romarin, boldo, pissenlit, radis noir.

Chrysanthellum americanum, aubier de tilleul.

 

Plantes de détoxiftcation :

Artichaut, chardon Marie , Desmodium ascendens,

Chrysanthellum americanum .

Chou (détoxification des hydrocarbures et médicaments tels que

barbituriques, coumarines).

MG de seigle (Secale cerealel.

 

 

 

 

 

 

 

 

Insuffissance cardiaque

 

En cas d'insuffisance cardiaque, I'association de MG d'aubépine et

de tilleul a une triple action : renforcement systolique, vasodilatation

coronarienne et ralentissement du rythme, grâce aux propriêtês

de I'aubépine (action bradycardisante, effet inotrope +, effet anti-

arythmique et effel normo-tenseur) ; le MG de tilleul a fait I'objet

de nombreux tests prouvant son action sédative.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Insuffisance rénale chronique

 

F. Heitz :

 

C'est une évidence clinique : les carnivores meurent souvent de

leurs reins et d'une alimentation (trop) carnée.

L'insuffisance rénale chronique (lRC) correspond à une défaillance

durable des fonctions excrétrices, secondaire aux lésions rénales

chroniques (altération des néphrons).

Les manifestations cliniques sont dues à I'accumulation des déchets

et à la perturbation des mécanismes de régulation. Les symptômes

observés sont : dégradation de l'état général, polyuro-polydipsie,

troubles digestifs (vomissements, diarrhée), anémie.

Le traitement, outre un régime hypoprotidique strict, comprendra

des plantes diurétiques :

- Artichaut, bardane, lespedezia,, olivier, pissenlit, piloselle.

 

 

 

 

 

 

Lactation :

 

 

Les principales plantes galactogènes (favorisant la lactation) sont

I'ortie et le fenouil.

 

On pourra administrer la tisane de sauge à toutes les femelles à

tarir. Un programme complet de tarissement des femelles laitières

comprend des mesures alimentaires (restriction) et médicales (tisane

de sauge, massage de la mamelle et film obturateur aux huiles

essentielles : romarin, ravintsara) afin de limiter le comptage cellulaire.

Une formule intéressante de film obturateur comprend :

o un filmogène : extrait d'algues;

o du glycérol végétal;

o des HE immunostimulantes (ravintsare et romarin);

o des caroténoides anti-oxydants.

 

 

 

 

 

 

 

LYMPHANGITE

 

 

F. Heitz :

 

L'engorgement du système lymphatique, fréquent dans I'espèce

équine, est d'origine multiple (récidives de piroplasmose par

exemple). Pour les chevaux prédisposés, on pourra donner, de

manière curative ou préventive :

- EPS mélilot + EPS marron d'inde + EPS vigne

rouge;

- EPS pissenlit + EPS ortie + TM piloselle (pour activer

la diurèse).

Le remède gemmothérapique de choix est le châtaignier, que

I'on pourra associer au sorbier et au noisetier. Rappelons le dosage

pour un cheval : 1 ml de macérat-mère par jour pour un cheval de

500 kg, soit un coût journalier modique.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

MALADIE NAVICULAIRE

 

L'inflammation démarre sur la synoviale du petit sésamoide.

pouvant entraîner une ostéite de I'os naviculaire.

Cette maladie entraîne une boiterie intermittente, Pas toujours

franche, aggravée en descente ou sur terrain dur, avec un trébuchement

fréquent qui est souvent le signe d'appel. L'inflammation de la bourse

podotrochléaire est suivie d'une dégénérescence de I'os naviculaire,

montrant des lésions d'ostéoporose ou ostéonécrose. Prédisposition

morphologique (cheval droit-jointé), mauvais parages, et surtout

un problème ostéopathique au niveau C7-D1 accentuent les

microtraumatismes d'un sol trop dur. La consultation ostéopathique

régulière, accompagnée d'un traitement phytothérapique, permettra

une vie correcte , avec une utilisation raisonné e en randonnée

(exemple personnel. . .).

Aubépine, vigne rouge, noisetier pour renforcer les vaisseaux

(en MG).

Association EPS reine-des-prés + EPS prêle + EPS ginkgo.

Silice organique (bambou, prêle).

 

 

 

 

 

 

 

Mammites

 

 

Selon F. Heitz,

 

Le vaste sujet des mammites sera simplement effleuré, car il s'agit

d'un problème complexe d'élevage, qui ne saurait être résolu par

une quelconque recette de plantes. Pire, dans un même élevage,,la

solution des mammites d'été peut être totalement inefficace pour

les mammites d'hiver. De nombreuses études sur la maîtrise des

numérations cellulaires par la phytothérapie sont en cours (ou juste

achevées) dans plusieurs organismes et structures agricoles. Une

synthèse sera certainement disponible en 2007 pour les éleveurs

dans les revues spécialisées.

Nous vous proposons donc quelques formulations générales qui

permettent de gérer des cas simples :

 

 

Produit de trempage des trayons :

HE Melaleuca alternifolia 1 ml HE

pour juguler le microbe;

- HE Lauandula x burnetii 1 ml HE

pour améliorer le terrain;

- HE Pelargonium x asperuml ml HE

contre le symptôme (inflammation);

- TM Calendula officinalis qsp 100 ml.

 

o Seringue intramammaire :

- HE Cymbopogon martinii uar motia 0,2g (microbe) ;

- HE Laurus nobilis 0,2 g (terrain);

- HE Eucalyptus citriodora 0,1 g (symptôme);

- Gel pour huiles essentielles qsp 10 g.

 

Autre formule,

- HE Melaleuca alternifolia (tea tree);

- HE Laurus nobilis (laurier noble);

- HE Cinnamomum camphoro CT cinéole (Ravintsare).

 

Il faut signaler que ces formules présentées aux éleveurs sont

vendues comme compléments alimentaires, car elles ne satisfont

pas à la législation européenne 2377 /90/CEE sur le médicament

vétérinaire.

Il existe une législation particulière propre aux compléments

alimentaires, produits d'hygiène,anticoccidiens et biocides. Mais

cette législation ne fait pas la différence entre produits naturels et

produits de synthèse !

Dans l'état actuel de la législation, un essai de seringue

intramammaire satisfaisant à cette législation du médicament

vétérinaire est en cours d'expérimentation dans le cadre d'une

thèse de doctorat vétérinaire à l'Ecole Vétérinaire de Nantes (essai

ENVN et GAB 56).

 

La première formule essay ee est la suivante :

- HE Thymus satureioides 0,15 g;

- HE Rosmarinus off CT verbénone 0,15 g;

- HE Laurus nobilis 0,15 g;

- HV tournesol bio qsp 10 ml.

 

Les résultats obtenus sont plutôt honorables par rapport aux

remèdes allopathiques. Une seconde expérimentation est en

cours.

On pourrait proposer:

- HE syzigium aromaticum stimulation énergie/microbe;

 

- HE Laurus nobilis réparation,/symptôme ;

 

- HE Cymbopogon winterianus foie, épuration/terrain.

 

Ou bien encore :

 

- HE Thymus satureioi'des;

- HE Cinnamomum zeylanicum (feuille);

- HE Eucalyptus citriodora.

 

 

 

 

 

 

Métrite et métropéritonite (suite de mise-bas difficile)

 

 

L'infection de l'utérus suite à une mise-bas difficile, des manoeuvres

obstétricales ou une rétention placentaire peut être jugulée par

I'aromathérapie.

Il convient tout d'abord de faire expulser le placenta, médicalement

ou manuellement (cette  délivrance ) manuelle n'étant guère possible

que chez les vaches). Des remèdes homéopathiques sont souvent

suffisants (Actea racemoso) en rajoutant du chlorure de magnésium

par voie buccale.

En cas d'échec, un mélange d'huiles essentielles aux vertus anti-

septiques et utérotoniques stimulera la musculature lisse de I'utérus,

favorisera l'expulsion du placenta et empêchera I'infection :

- HE Cymbopogon martinii uar motia 60 gouttes;

- HE Artemisia dranunculus 20 gouttes;

- HE Pelargonium x asperum 40 gouttes;

- TM Hydrastis canadensis 15 ml;

- TM Calendula officinalis 15 ml.

 

On peut éventuellement compléter le traitement avec une tisane

fortifiante associant sauge (plante entière), armoise (plante entière),

achillée, alchémille, angélique (racine).

Si, malgré tout, une infection de I'utérus se déclare (animal àge,

en mauvais état, etc.), un mélange d'huiles essentielles sera donné

par voie buccale pendant 6 à 8 jours :

 

- HE Cymbopogon martinii 120 gouttes

(soit grosso modo 3 ml);

- HE Origanum compactum 30 gouttes

- HE Syzygium aromaticum 30 gouttes

- HE Pelargonium x asperum 30 gouttes

- HV tournesol bio 3 cuillères à soupe (soit 45 mL)

 

Faire avaler 5 ml matin et soir à la chèvre ou la

jours.

 

On peut éventuellement compléter le traitement par un lavage

vaginal (poire vaginale) ou (faire) préparer des ovules gynécologiques

avec le mélange suivant :

- HE Melaleuca alternifolia 1 ml;

- HE Lauandula angustit'olia 0,5 ml;

- HE Pelargonium x asperum 0,5 ml.

À inclure dans une cuillère à soupe d'huile de calophylle.

 

 

Myopathie d’effort et Myosite

 

 

F. Heitz écrit :

 

Ce terme est beaucoup mieux adapté aux chevaux sportifs que

le terme de myoglobinurie paroxystique encore rencontré dans des

traductions d'ouvrages anglo-saxons, et qui s'applique à la maladie

des chevaux de trait...

Il s'agit le plus souvent d'une forme bénigne, liée à un exercice ou

effort trop violent, apparaissant dans des conditions variables.

Le cheval refuse brusquement d'avancer, on constate des trem-

blements, puis des tuméfactions douloureuses des muscles. [-a lyse

des fibres musculaires provoque l'élimination de myoglobine dans

les urines.

Le traitement comprend, outre I'arrêt immédiat de I'animal,

des antalgiques et une réhydratation par perfusion. On complète

avec  :

 

- Arnica et Cuprum (remède des crampes) en homéopathie;

- EPS reine des prés + EPS mélilot + EPS

desmodium;

- Le plus judicieux serait I'EPS de curcuma, récemment

sorti en médecine humaine ; je ne sais pas s'il a été, testé,

sur les chevaux (effet anti-inflammatoire, métabolique,

protecteur hépatique).

On peut appliquer des compresses de feuilles ou de racine râpée

de consoude sur les muscles.

 

 

 

 

 

 

 

 

Ombilic (cordon à désinfecter à la naissance)

 

 

D’après F. Heitz :

 

A la place du sempiternel spray violet inefficace et de la glycérine iodée, des préparations phytothérapiques sont à préparer pour cette étape primordiale.

Exemple de préparation à badigeonner sur le cordon (et faire couler dedans) :

 

- HE Melaleuca alternifolia (tea tree) 5 ml;

- HE Pelargonium x asperum (géranium rosat) 5 ml ;

 

- TM Centella asiatica (hydrocotyle) qsp 100 ml.

 

o Réchauffer l'animal si la température extérieure est trop basse

et s'il prend mal le colostrum. En cas d'anoxie sëvère, on doit

frictionner le rachis avec des HE toniques et stimulantes de la

circulation sanguine (HE ravintsara, HE Thymus satureioildes) et

compléter par une injection de glucose indispensable (hypoglycémie

néonatale).

 

 

 

 

Omphalophlébite

 

Connue sous le nom de «  gros nombril » chez les éleveurs, cette

inflammation du cordon ombilical est due le plus souvent à une

mauvaise désinfection au moment de la naissance et une carence

en cuivre ; elle peut se traiter en conjuguant :

o homéopathie (la triade classique pyrogenium + echinacea + hepar

sulfur en 7 CH ou 9 CH est souvent efficace) ;

o la diathèse Cu (cuivre oligosol);

o phytothérapie éventuellement ;

o surtout aromathéraple par action locale et buccale (HE origan +

girofle + géranium rosat).

 

 

 

 

Ostéite de la troisième phalange

 

F. Heitz :

 

Elle est due à une déminéralisation (d'origine inflammatoire) de

cette phalange, d'origine variée, plus ou moins traumatique.

Au stade inflammatoire, les macérats glycérinés donnent

d'excellents résultats :

 

- MG de vigne rouge et MG de vigne vierge, à donner 3

semaines par mois pendant 3 mois;

- en cas de déminéralisation, ajouter EPS ortie ou EPS

prêle.

 

 

 

 

 

 

Otites

 

 

F. Heitz écrit :

 

Une des grandes causes d'otites dans le sud de la France est le

fameux épillet appelé localement spigaou... Sur mes conseils,

de nombreux clients détenaient en réserve un petit flacon d'huile

de millepertuis à mettre dans I'oreille dès qu'ils voyaient leur chien

se secouer les oreilles brutalement avec frénésie. Cela permet en

effet d'enrober l'épillet et de le retirer beaucoup plus facilement

ultérieurement.

Une formule «  post-retrait  » m'a donné toute satisfaction pendant

15 ans pour éviter les infections. Attention, ce mélange doit être

utilisé uniquement après visite et contrôle par un vétérinaire de

I'intégrité du tympan, et uniquement chez les chiens :

 

- HE lavande fine 25 gouttes;

- HE thym à linalol 25 gouttes;

- HE cannelle de ceylan 2 gouttes;

- HE cajeput 5 gouttes;

- HV millepertuis qsp 30 ml.

 

Une autre formule peut être utilisée pour traiter les otites du

chien, toujours après diagnostic d'un vétérinaire, et vérification de

I'intégrité du tympan :

 

- HE lavande fine 0,5 ml;

- HE thym à linalol 0,5 ml;

- HE tea-tree 0,5 ml;

- HV macadamia qsp 30 ml.

 

 

 

 

 

 

PEAU et POILS

 

 

Selon F. Heitz, l’inflammation ou l’infection de la peau sera traitée par :

 

Dans le cas d'une dermite, il faudra agir sur deux niveaux : le

symptôme (inflammation), mais surtout le drainage.

 

Inflammation

o cassis (pour compenser cortisone antérieure) en MG ou EPS;

o reine-des-prés (antalgique, anti-inflammatoire) en TM ou EPS;

o sauge sclarée (antiseptique local) en EPS;

o plantain (anti-allergique, anti-inflammatoire) en EPS ;

o ortie PA (antihistaminique) en EPS;

 

Drainage

Il est primordial dans toute pathologie cutanée ; on peut utiliser

au choix :

o pissenlit, artichaut, radis noir en EPS;

o chardon Marie, aubier de tilleul;

o bardane (qui permet aussi la régulation intestinale) et pensée

sauvage.

 

Voici un exemple de mélange

- TM Betula alba;

- TM Cynara scolymus;          1 goutte par kg 3 fois par jour

- TM Viola tricolor .

 

Nous vous proposons à titre d'exemple le schéma de

traitement d'une dermite infectée :

o Par voie buccale :

- EPS échinacée + bardane + ortie PA;

- huile d'onagre et de bourrache (pour apporter Acides Gras

Essentiels A.G.E.).

o Traitement local :

- TM Calendula.

o Traitement général :

- Réviser I'alimentation et bilan ostéopathique.

 

 

LES PLANTES ET LA BEAUTÉ DU POIL

 

L'aspect du poil est lié aux substances qui le composent et qui

sont d'origine alimentaire, d'où le rôle primordial d'une bonne

alimentation équilibrée. Citons l'élément le plus important,

la kératine, composée de soufre. Les propriétaires de chevaux

connaissent bien I'amélioration du sabot du cheval par la méthionine,

source intéressante et peu onéreuse de soufre. Un apport d'acides

gras insaturés, de certaines vitamines (notamment vitamine A) et

d'oligo-éléments (zinc) est également nécessaire.

Source de soufre : radis noir (EPS, gélule de poudre).

Source de vitamines : levure de bière, germe de blé.

Source d'Acides Gras Essentiels (A.G.E.) : huile d'onagre et

bourrache, tournesol bio.

 

On peut préparer des lotions à partir de capucine, genévrier,

ortie, sauge, thym.

Voici une formule à appliquer sur le pelage avant une exposition

canine (une application par semaine pendant 5 semaines) :

 

- capucine (fe et sem);

- ortie (fe);

- sauge off (fe);                                 aâ 100 g

- thym (som fl);

- camomille romaine (fle);

 

 

 

- alcool à 90'.      500 ml

 

 

 

Laisser macérer 15 jours, puis ajouter HE géranium (10 ml).

Vous pourrez aussi ajouter des huiles essentielles à une base

lavante végétale, pour confectionner des shampoings curatifs en

cas de troubles cutanés (très souvent par excès de séborrhée).

En cas d'allergie : HE géranium, lavande fine, camomille ou

tanaisie.

Pyodermite : HE niaouli, lavande fine, hélichryse, cèdre ou

mélange HE lavande fine, géranium, camomille, carotte.

 

Chute de poils

 

Pour lutter contre des chutes anormales (hors mues), vous pouvez

préparer les mélanges suivants au choix :

 

o décoction de racine de bardane et infusion de sommités fleuries

de thym;

o décoction d'achillée (pl) en friction et massage.

 

Voici une formule intéressante de lotion avec :

- noyer (fe) :renforce la couleur noire ; contre la chute des

poils;

- buis (fe) : renforce la couleur orange ;

- chêne (fe) : renforce la couleur marron ; peaux grasses,

poil piqué;

- hydrolat de rose;

- hydrolat de lavande.

 

on prépare une décoction des plantes citées, à raison de 30 g de

plantes par litre d'eau et on ajoute 2 cuillerées à soupe de chaque

hydrolat.

Une plante très intéressante pour la pathologie cutanée, bien

connue des amateurs de potagers biologiques et superbement igno-

rée de la phytothérapie, est la capucine, composée de glucosinola-

tes. On peut employer une macération de graines et feuilles séchées

(40 g à faire macérer 10 jours dans un ½ litre d'alcool à 60°) ou bien

une macération de plantes fraîches (hacher 40 g et faire macérer

15 jours dans ½ litre alcool à 40°).

 

Pour faciliter la repousse du poil :

 

Bardane : friction avec la purée de racines crues.

Cannelle écorce: friction et massage avec la macération

(5 g à faire macérer 21 j dans ½ litre d'alcool à 60°).

Penser à reminéraliser ; ajouter dans la pâtée du chien 1 cuillerée

à café (pour chien de 20 kg) du mélange :

 

- 1/3 levure de bière ;

- 1/3 prêle moulue ;

- 1/3 gomasio.

 

 

 

 

la piroplasmose

 

Le traitement classique allopathique doit être absolument

accompagné d'un traitement homéopathique et phytothérapique

pour soutenir la fonction hépatique :

- homéopathie séquentielle selon protocole de Jean Elmiger :

dose de Carbesia 200 K;

- dose de Phosphorus D15;

- si coloration jaune des muqueuses (ictère) : EPS radis

noir + ortie;

- si hépatite (valeur élevée des transaminases SGOT et

SGPT): EPS artichaut + EPS desmodium + EPS

radis noir;

- MG Genévrier et seigle en longues cures.

 

 

 

 

 

 

PLAIES ET GERCURES DU TRAYON

 

F. Heitz parle qu’

En cas de gerçures, on peut appliquer localement une décoction

concentrée d'achillée, ou confectionner une pommade à

I'achillée:

 

Mettre 10 g d'achillée dans 30 g d'huile; chauffer à feu

doux pendant 4 heures ; récupérer toute I'huile (notamment

en pressant les plantes dans une chaussette). Ajouter 5 g de

cire d'abeille, à faire fondre au bain-marie. Retirer du feu et

mélanger jusqu'à formation de la pommade.

En cas de plaies, diverses huiles peuvent être appliquées

directement sur la peau et les muqueuses (trousse aromathérapique

de base de D. Penoël) :

 

- HE Mentha x piperita 1 goutte douleur;

- HE Helichrysum italicum 2 gouttes hématome;

(ou faradifani)

- HE Cysfus ladaniferus 1 goutte hémorragie;

- HE Pelargonium x asperum 2 gouttes coupure;

- HE Melaleuca alternifolia 3 gouttes infection.

 

 

En phytothérapie, les remèdes sont multiples :

o pommade à la racine de consoude ;

o hydrolats de lavande fine et camomille romaine;

o huiles de calophylle et huile macérée de Calendula;

o TM de Calendula et/ou Echinacea.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pneumonies :

 

D’origine virales ou bactériennes pour F. Heitz il faut avoir recours aux HE.

 

Fumigation :

 

Cette méthode de brumisation des HE en fines particules inhalées a été utilisée avec succès dans plusieurs troupeaux (la seule contrainte est de mettre les animaux atteints dans un local

restreint fermê pendant la fumigation et de disposer d'un appareil

diffusant les microparticules de taille adaptée aux bronches). Citons

le cas de pneumonie enzootique à pasteurelles dans un troupeau

de brebis à fourrure de Suède (leur importation en climat doux et

humide en plein hiver n'avait pas été appréciée par leur appareil

respiratoire...). Deux séances de 20 minutes ont permis de stopper

les symptômes (jetage, toux) et une seule rechute 6 mois plus tard

a été jugulée en une séance. Formule à base d'eucalyptus radié,

niaouli, lavandin, menthe poivrée.

 

Emploi des huiles essentielles

Là où les médecines allopathiques essuient des échecs sévères,

les plantes offrent un panel de ressources efficaces grâce aux HE

antiseptiques, mucolytiques et expectorantes.

o HE anti-infectieuses :

- HE Melaleuca quinqueneruia (niaouli) ;

- HE Eucalyptus radiafa (eucalyptus radié);

- HE Cinnamomum camphora CT cinéol (ravintsara);

- HE Cymbopogon martinii uar motio (palmarosa);

- HE Thymus vulgaris ou zygis ou mastichina ou

satureioides.

 

o HE mucolytiques :

- HE Rosmarinus off CT verbénone (avec une action

intéressante sur le foie puisque cet organe joue un rôle

essentiel de filtre entre tube digestif et poumon) ;

- HE Ocimum basilicum uar basilicum (basilic tropical);

- HE Eucalyptus dives.

 

o HE antiinflammatoires

- HE Eucalyptus citriodora (eucalyptus citronné) (molécule

active : citronnellal) ;

- HE Cymbopogon citratus (lemon-grass) (molécule

active : citrals);

- HE Pelargonium x asperum (géranium rosat).

 

Exemple de formule par voie orale :

- HE Melaleuca quinqueneruia (niaouli) 40 gouttes;

- HE Cinnamomum camphora (ravintsara) 20 gouttes;

- HE Eucalyptus citriodora(eucalyptus citronné) 10 gouttes;

- HV tournesol 3 cuill. à soupe.

 

Faire avaler 1 ml/jour par agneau ou chevreau, 5 ml/jour par

chèvre pendant 4 à 6 jours.

 

On peut également mettre quelques gouttes d'huile essentielle

d'Eucalyptus smithii ou Melaleuca cajeputii (cajeput) sur la face

antéro-externe des membres antérieurs (méridien poumon de la

médecine énergétique chinoise).

 

 

 

 

 

 

POURRITURE DE LA FOURCHETTE

 

F. Heitz explique :

Il faut faire une désinfection locale avec HE tea tree, HE lavande

ou mieux HE palmarosa, diluée à 5 ou 10 % dans de l'huile végetale,

à condition d'avoir préalablement nettoyé, et enlevé les parties

nécrosées.

On complète la panoplie anti-infectieuse avec de l'échinacée,

des fruits de l'églantier (cynorrhodon), ainsi que des plantes

reminéralisantes (ortie, prêle, varech).

À propos de la prêle, nous tenons à souligner qu'il s'agit d'une

plante potentiellement toxique, pouvant occasionner de I'anémie

lors d'ingestion en trop grande quantité.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Prostate

 

Plusieurs pathologies sont incluses dans le syndrome prostatique

du chien :

o Prostatite aiguë (apparition brutale, symptômes de coliques et

état de choc parfois).

Traitement de l'état de choc (arnica, aconit, Rescue Remedy)

en attendant la consultation (quelquefois en urgence le soir...).

Traitement allopathique du choc et de la douleur, complété, par

HE de basilic tropical.

Homéopathie : Sabal serrulata 7 CH.

EPS piloselle + ortie racine (si pH acide).

EPS busserole + ortie racine (si pH alcalin).

o Adénome prostatique

Le remède gemmothérapique de cette pathologie est le MG

de séquoia, auquel on ajoutera le MG de cassis pour son activité

anti-inflammatoire.

Un autre macérat glycériné intéressant est le MG de marronnier

(Aesculus hippocastanum) qui agit comme décongestionnant local

(on I'utilisera avec profit dans les problèmes de glandes anales).

On peut ajouter les graines ou huile de courge.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PRURIT

 

F. Heitz explique :

 

Chez les carnivores, le prurit est souvent le premier signe d'une

maladie de peau (élimination des toxines). Voici quelques préparations

antiprurigineuses.

 

En application locale :

 

o Formule 1

 

 

- HE de menthe poivrée 40 gttes;

- alcoolat de lavande qsp 125 ml.

 

À utiliser très localement, uniquement chez le chien.

 

o Formule 2

- HE géranium rosat;

- HE camomille;

- HE sauge sclarée;

- HE tanaisie annuelle;

- excipient transcutané.

 

Autres préparations :

 

- décoction de bardane (100 g/L);

- tisane de thym et d'ortie;

- gel d'Aloe vera.

 

Par voie orale, on pourra donner :

- La pensée sauvage (Viola tricolor), sous différentes

formes '

TM : 1 goutte /kg matin et soir;

en poudre : 15 mg/kg matin et soir;

tisane (PA) associée à romarin, cassis, piloselle, chardon

Marie, pour une détoxification globale de I'organisme

et stimulation immunitaire ;

EPS : 1 ml pour 5 kg avec maximum de 5 ml;

- MG de cassis (anti-inflammatoire, anti-allergique);

- EPS cassis, bardane, ortie PA (1 ml pour 5 kg avec

maximum de 5 ml).

 

 

 

 

 

 

 

 

Hypersexualité :

 

F. Heitz explique :

 

Les ardeurs génésiques du chien mâle sont souvent source de

conflits de voisinage... certains chiens n'hésitant pas à vaincre moult

obstacles pour arriver à leurs fins. Outre un complexe homéopa-

thique tout-à-fait intéressant, on pourra faire appel aux plantes

suivantes :

 

Laitue (sous forme d'hydrolat), houblon, nénuphar, saule blanc.

Voici la formule proposée et testée par mon confrère

P.Vin-Niveaux :

 

- basilic 0,25 g

- houblon 0,05 g

- nénuphar blanc 0,25 g                   pour 5 kg.

- levure de bière 0,60 g

 

Le houblon existe en TM et EPS mais le goût très prononcé

est mal accepté ; on peut utiliser le nénuphar blanc en infusion de

fleurs ou gélule de nébulisat.

 

 

 

 

 

Syndrome urologique félin

 

F. Heitz explique :

 

On désigne sous ce terme plusieurs entités pathologiques touchant

la vessie.

Cela va de la simple cystite (envies fréquentes d'uriner, émission

d'urine rosée, malpropreté) au cas gravissime du «  chat bouché  »

I'obstruction de l'urètre chez le chat mâle, par des microcristaux plus

ou moins agglutinés en calculs, entraîne rapidement une impossibilité

de vidange de la vessie et une insuffisance rénale aiguë à traiter

d'urgence avec hospitalisation et perfusions.

Les causes sont multifactorielles, d'origine anatomique (chat

castré), alimentaire (croquettes premier prix, abreuvement

insuffisant), et psychologiques (conflit de territoire avec congénère.

animal sauvage. . . et connotation sexuelle)

Chez les chats de moins de 10 ans, la plupart des cystites se

développent sans microbes (elles sont souvent qualifiées d'  idiopa-

thiques  par la médecine classique ) ; les antibiotiques et HE sont

donc inutiles, et de toute façon, les HE utilisables chez le chat sont

très restreintes. Certains préconisent des suppositoires aux HE, on

souhaite bien du courage aux propriétaires...

 

Traitement

Le remède souverain, testé avec succès dans ma clientèle et chez

plusieurs confrères, est le MG d'airelle :

1 goutte de macérat-mère par jour et par chat sur les

croquettes.

On pourrait donner aussi les TM suivantes (1 goutte /kg) :

TM orctostaphylos uua-ursi, TM Vaccinium macrocarpon.

 

 

 

 

 

 

 

Teignes

 

F. Heitz écrit :

 

Il existe plusieurs huiles essentielles ayant une bonne activité

antifongique. Citons :

- HE Cymbopogon martinii var motia (palmarosa);

- HE Melaleuca alternifolia (tea tree)

- HE pelargonium x asperum (géranium rosat)

- HE thymus satureioides

 

 

 

 

TENDINITE

 

F. Heitz mentionne:

 

Les tendons sont les terminaisons, très peu élastiques, des

muscles ; ce sont des organes passifs transmettant les forces de

la motricité. Leur étirement au-delà de leur limite physiologique

entraîne la rupture des fibres. Chez le cheval, les tendons les plus

fragiles sont ceux des fléchisseurs des doigts : perforé, perforant,

suspenseur du boulet (éventuellement ligament sésamoïdien).

Les plantes peuvent rendre de grands services, afin d'éviter I'uti-

lisation d'anti-inflammatoires.

 

Localement, on utilise :

 

. un gel ou des TM à base d'arnica et millepertuis;

. ou une préparation huileuse composée d'un mélange d'huiles

essentielles réputées pour leurs propriétés anti-inflammatoires :

- HE romarin CT verbénone;

- HE eucalyptus citronné;

- HE genévrier;

- HE géranium.

 

On pourra compléter le traitement par voie orale '

- EPS reine-des-prés + EPS aubépine;

- bambou tabashir (source de silice organique).

 

 

 

 

 

Traumatismes

 

Protocoles de soins trouvés dans Soignez vos animaux par les plantes de F. Heitz.

 

L'antidouleur

Une goutte d'HE de menthe poivrée sur I'endroit du choc je

répète, UNE goutte, uniquement chez le chien, interdit chez le chat

(trop sensible au menthol).

Ou le mélange de TM Bellis perennis + TM Hypericum

perforatum, localement en compresse (TM diluée au 1/10), voire

macération huileuse de menthe verte (som).

 

L'antihématome

 

Le remède majeur antihématome est I'HE d'hélichryse italienne ;

on peut la remplacer avantageusement par des hélichryses malgaches

(H.bracteiferum ou H.faradifani) de coût moindre et d'efficacité,

remarquable (essais personnels...), en souhaitant voir s'ouvrir le

marché européen à ces HE.

D'autres préparations à base de plantes peuvent être utilisées,

à savoir :

o onguent à base d'arnica;

o cataplasmes de feuilles d'acanthe (cuites) ou d'ache (fraîches);

o décoctions de feuilles d'aigremoine, de feuilles et fleurs de

pâquerette;

o TM de lamier blanc diluée au 1/4.

 

Vous aurez peut-être remarqué que certaines plantes ont toujours

le même effet quelle que soit la dose (plante fraîche, TM ou granules

homéopathiques) : c'est le cas pour I'arnica, la pâquerette et bien

d'autres plantes. Ces plantes sont dites monophasiques, agissant de

la même manière à toutes les dilutions. Le cas de l'échinacée est un

peu particulier, puisque l'action immunostimulante du jus de plantes

se retrouve à la dilution D1 alors qu'elle a chuté dans la TM. Les

autres plantes sont dites diphasiques : au-delà de la dose maximum

d'utilisation pondérale apparaissent des effets secondaires néfastes,

voire mortels, qui sont les symptômes de la Matière Médicale

Homéopathique (belladonne, aconit, etc.).

 

Hémostatiques

 

En cas de saignement localisé, le plus puissant hémostatique est

I'HE de cyste ladanifère : une ou deux gouttes suffisent (même les

sangliers du maquis provençal connaissent I'utilisation des feuilles

de cyste...).

On peut également appliquer localement un cataplasme de feuilles

d'alchémille, de consoude ou d'achillée de son jardin, ou une dilution

au 1/10, en compresses de TM de Sanguisorba. L'HE de géranium

rosat a un double intérêt anti-inflammatoire et hémostatique, bien

que ce dernier effet ne soit pas immédiat.

 

Anti-inflammatoires et analgésiques naturels.

 

En application locale :

- TM Bellis perennis, Calendula et/ou Hypericum

perforatum, diluées au 1/10

- HE de menthe poivrée (UNE goutte en application

locale).

 

Par voie buccale '

 

- MG Ribes nigrum (cassis) ;

- EPS de reine-des-prés, scrofulaire, curcuma;

- Harpogophytum, bouillon blanc (feuilles).

 

Vous pouvez ainsi préparer d'avance le mélange suivant à conserver

dans un flacon de verre opaque, pouvant être appliqué sur les petits

bobos (piqûres, coupures, brûlures, irritations et cicatrices) :

 

- HE ravintsare ou bois de rose 4 gouttes;

- HE ciste ladanifère 2 gouttes;

- HE hélichryse italienne 1 goutte ;

- HE lavande fine 3 gouttes ;

- HV noisette ou macadamia qsp 15 mL.

 

Désinfection locale d’une plaie

 

De nombreux produits à base de plantes sont utilisables :

o Hydrolats : mélange à parts égales de lavande et camomille (expé-

rience personnelle concluante sur une saison de «  réparation  » de

chiens de chasse éventrés par les sangliers : le nettoyage préalable

des plaies avant sutures a été, réalisé uniquement avec ce mélange.

qui a I'avantage supplémentaire d'expulser plus facilement argile

et débris);

o TM : Lavandula, Bellis, Calendula, Arctium lappa, Echinacea

(en cas de plaie purulente);

o Infusions variées (camomille, lavande, sauge, bouleau blanc,

chardon béni);

o Mélange à part égale d'alcoolatures de souci officinal et

d'échinacée;

o Préparations du commerce pour les inconditionnels du produit

manufacturé :

 

- Solvarome (contient HE lavande, géranium et cyprès) :

un compte-goutte pour 3 cuillères à soupe d'eau sur une

compresse à laisser en place sous pansement ,

- onguent septyl.

Prenons l'exemple du souci (Calendula officinalis) si vous optez

pour cette plante ; Vous pouvez I'utiliser :

- en cataplasme : l cuillerée à soupe de plante hachée dans

½ litre d'eau froide ; porter à ébullition ; éteindre ; filtrer et

appliquer en compresses 2 à 3 fois par jour,

- pour le nettoyage des plaies : verser 150 ml d'eau

bouillante sur 2 c. à café de pétales séchés, laisser infuser

10 mn ; sinon, utiliser la TM (1 cuillerée à café dans un

verre d'eau).

 

Gel d'Aloe vera :

 

Encore peu utilisé en France et encore moins en medecine

vétérinaire,le gel d'Aloe vera est un trésor de la nature, très riche

en oligo-élements et acides aminés pour ne citer que quelques-uns de

ses nombreux constituants, lui conférant des propriétés analgésiques,

bactéricides, fongicides, calmantes et immunomodulatrices. Par une

véritable regenération cellulaire, il permet de remettre n à neuf , la

majorité des épidermes perturbés. Le goût amer évite le léchage

et contribue à son action prolongée pour toutes plaies, plaies de

léchage et cicatrices.

 

 

CAS PARTICULIER DES BLESSURES

 

o Avec corps étranger (épine de prunelier et autres n douceurs , du

monde végétal) :

- Penser à I'Aspi-venin, très pratique pour tous à la maison

et en randonnée pour aspirer le corps étranger;

- Compresse avec TM Ledum palustre;

- Cataplasme d'argile, de carotte, chou vert, pomme de

terre crue;

- Complexe du D. Penoël :

100 g de pâte argileuse préparée avec un hydrolat

(lavande par ex.);

15 ml d'huile de millepertuis ou Calendula (ou teinture

ou extrait fluide d'arnica et Calendula);

40 gouttes d'HE de lavande fine;

40 gouttes d'HE de géranium.

o Piqûres d'animaux:

Le remède homéopathique est Ledum palustre 5 CH ; on peut

compléter par des frictions avec feuilles de bardane, basilic, menthe,

plantain ou fleurs de lavande et de thym.

o Traumatisme des coussinets:

S'il n'y a pas une coupure profonde à recoudre rapidement, on

peut faire tremper la patte du chien dans un bain à 10 % de TM

de Calendula et Bellis perennis, couvrir ensuite d'un pansement

cicatrisant.

 

o Brûlures:

 

Le remède souverain est l'huile de millepertuis qui supprime

instantanément douleur et rougeur ; d'autres plantes sont

utilisables :

 

- bouillon blanc : appliquer un cataplasme à base d'infusion

de feuilles et fleurs ou décoction de racine;

- consoude (racine fraîche râpée ou macérée);

- souci : infusion de fleurs fraîches (20  g par bol) ou macérat

de fleurs et feuilles.

 

L'HE de lavande est bien sûr connue des aromathérapeutes puis-

que l'aromathérapie est née dans le laboratoire du Pr Gattefossé qui

s'était brûlé I'avant-bras lors d'une manipulation et qui a aspergé sa

blessure d'HE de lavande.

 

Cicatrisants

 

Une plante cicatrisante par excellence est Centella asiatica,

plante d'origine malgache. On a prouvé qu'elle agissait au niveau des

bourgeons charnus par biosynthèse des fibroblastes, du collagène et

des mucopolysaccharides, ainsi qu'au niveau vasculaire par néofor-

mation de capillaires permettant une épithélialisation marginale. tl

convient d'utiliser une macération de la plante entière qui contient

des triterpènes (dont asiaticoside), des alcaloides et une HE.

Disponible sous forme d'onguent, d'huile et de TM.

Autre produit issu d'une plante exotique fort intéressante : I'huile

de calophylle inophylle, obtenue par pression à froid des noix de

calophylle. Elle contient 80% d'acides gras mono- et poly-insaturés,

ainsi que des principes actifs cicatrisants : coumarines (vascularisa-

tion), lactones (anti-inflammatoires) et acide calophyllique.

 

Plantes diverses cicatrisantes :

 

Aigremoine (fe et fl), bistorte, benoîte, consoude, lavande, sar-

riette, romarin.

 

Formule 1 d'un spray cicatrisant :

- HE lavande fine 60 gttes;

- HE thym CT linalol 10 gttes;

- HE romarin verbénone 5 gttes;

- HE cyprès 5 gttes;

- TM Centella asiatica qsp 25 ml;

- Alcool 90"

 

Formule 2 d'une huile cicatrisante :

- HE lavande fine 10 gouttes

- HE niaouli 10 gttes;

- HE géranium rosat 10 gouttes

- HE hélichryse 3 gouttes

- Macérat de Calendula  30 mL.

 

 

 

 

 

 

Verrues

 

D’après F. Heitz :

 

Souvent d'origine virale chez les animaux, on peut associer

plusieurs thérapeutiques pour un résultat plus rapide.

L'homéopathie uniciste décrit toutes les formes et couleurs de

verrues.

 

Plusieurs remèdes phytothérapiques sont traditionnellement

connus :

 

o Suc de chélidoine, frais ou glycériné:

Presser, mixer ou passer au mortier des plantes de chélidoine

fraîche, préalablement aspergées d'eau. Mélanger une quantité

égale de suc frais et de glycérine. La préparation se conserve

deux semaines au réfrigérateur;

o TM de thuya ou, plus expéditif, HE de cannelle et sarriette (quelques

gouttes uniquement sur la verrue bien sûr);

o Rajouter éventuellement HE ravintsara pour action antivirale.

Enfin, penser à ajouter du magnésium (chlorure de magnésium)

et de la silice (prêle) dans I'alimentation.

 

 

 

 

 

 

Virales (affections)

 

F. Heitz écrit :

 

La médecine holistique offrant une image plus réelle de nos

«  relations  »  avec les virus, il convient de faire le point pour le traitement

et surtout la prévention des maladies virales des carnivores.

On mentionnait déjà 18 virus pouvant « attaquer » le pauvre chien

en 1971, alors que le virus de la Gastro-Entérite Virale (GEV) n'était

pas encore né (celui-ci est «  apparu  »  en 1978, et ressemble comme

un petit frère au virus du vaccin des chats contre la panleucopénie,

bizarre...) Le virus canin plus connu est bien sûr celui de la maladie

de Carré, qui possède un tropisme pour le tissu nerveux et est très

proche de celui de la rougeole humaine.

En ce qui concerne la vaccination des carnivores, il est difficile

d'effectuer un parallèle stricto sensu avec le problème humain des

vaccinations obligatoires. En effet, si le nourrisson allaité par sa mère

n'a aucune chance de rencontrer virus de poliomyélile, diphtérie. . .

près de son berceau (et, dans ce cas, la vaccination systématique

est bien une conséquence aberrante et commerciale du dogme

pasteurien erroné), le problème est tout de même diffërent pour le

chiot que I'on balade dans les rues pour le socialiser et qui risque de

rencontrer moult congénères porteurs sains et crottes appétissantes.

sans oublier des conditions difficiles de début de vie dans, hélas, de

nombreux élevages «  industriels  »  ou animaleries.

 

Quant aux vaccins antiparasitaires, pour reprendre

I'expression d'Éric Ancelet,, ce n'est qu'un «  fiasco total  »  et les

chercheurs admettent enfin un concept de terrain et d'équilibre

hôte/parasite.

 

Prenons I'exemple de la toux de chenil.

o Si on a peur du virus... : EPS cyprès, qui empêche I'entrée du

virus dans la cellule ; c'est également un astringent intestinal et il

a un effet bénéfique sur le tissu de I'alvéole pulmonaire.

o Incontournable : échinacée (mais aussi thym et autres plantes

immunostimulantes).

o Contre les troubles respiratoires :

- radis noir (le sirop de radis noir est antitussif, I'EPS est

détoxifiant de la sphère bronchique);

- pin sylvestre (HE excellente en application sur la zone de

projection des corticosurrénales) ;

- pensée : expectorante.

o Contre I'inflammation :

- cassis, reine-des-Prés.

o Contre la toux :

- sirop de bourgeon de pin (très bons résultats).

 

Enfin des résultats spectaculaires pour toutes les maladies virales

à ARN (maladie de carré, Parvovirose et Leucose féline) ont été

obtenus par l'administration de compléments alimentaires à base

de Pao pereira, interdits de vente en France

 

 

 

 

 

 

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